part of me, huitième prime

Bonsoir et bienvenus à tous !

Ce soir nous entamons le huitième prime de l'aventure. Cela va faire bientôt deux mois que nos candidats sont entrés dans le jeu. Le temps passe une vitesse ahurissante dans la villa de part of me il faut croire. Toute la semaine vous avez pu sauver Abbie ou Beau pour que l'un des deux reste dans l'aventure. Ayant reçu le même nombre de voix la semaine dernière, ils ont été en ballotage pendant toute la semaine et ce soir nous allons enfin découvrir qui réintègre l'aventure. Ce soir il me semble que Taziah a eu envie d'un prime plutôt calme, où il testera les connaissances des candidats sur le jeu. Je ne vous en dis pas plus !
Bonne soirée !



NB : Vous pouvez poster bien entendu. Et envoyez vos votes à Taziah pour ceux qui ne l'ont pas fait.

Pas super frais, le Gabriel. Je m’étais accordé une sieste pendant l’après-midi, pensant me sentir mieux après. Pas moyen. Pâlichon, je me sentais quelque peu fiévreux. Mon crâne implosait. Impossible de me défaire de ma paire de binocles solaires tellement je ressemblais à une sorte de zombie. Autant dire que je ferais mieux d’être au lit plutôt que dans le salon ce soir. Mais je préférais faire acte de présence, j’ai trop horreur de rester dans mon coin quand le reste des candidats se réunit quelque part. Néanmoins, je n’irais pas non plus trop me mêler aux autres. Si je suis un nid à microbes, je n’allais pas me venger en contaminant tout le monde. Même si cela pourrait être bien tentant. Non, j’allais me faire discret. Et rester installé là, dans un fauteuil relativement isolé. Qu’un prime calme soit prévu m’arrangeait, au final.

Pour le huitième prime, j'ai décidé de me faire toute jolie. Enfin, j'ai fait ce que j'ai pu, quoi... J'ai enfilé une robe bustier bleu avec des motifs plus clairs, passé une jolie couleur sur mes lèvres et laissé mes cheveux lâchés. J'ai complété ma tenue par une paire de d'escarpins noirs, avec le bout ouvert. J'ai tellement voulu bien faire, pour me racheter des deux dernières semaines, au cours desquelles je n'ai fait que broyer du noir, fumer et dormir, que je suis arrivée en avance au prime. Si, je vous jure que un quart d'heure, seule, dans le salon, on les sent passer. Je me suis mise à réfléchir à un peu tout, Nathan et Liberty surtout, à quel point ils me manquent, et finis par voir arriver Gabriel. Je suis toujours seule dans le salon, en somme. Mais on progresse, Asling apparait et nous fait son petit speech -d'accord, inutile- habituel. Yay, ça va bientôt commencer. Moi, au taquet ce soir ? Oui, et j'assume ! Abélias en tête cette semaine, je ferai tout pour !

Huitième prime. Bientôt deux mois que j'étais dans cette maison de fous. Je commençais à m'habituer aux caractères de chacun de mes camarades. Il y avait ceux qui j'appréciais énormément et ceux avec lesquels j'étais beaucoup moins proches, mais plus l'étau se resserrait et plus c'était dur de voir quelqu'un partir. Le manque des proches commençait aussi à se faire ressentir. Ce vide avait eu le don de me faire avoir une petite baisse de règime, mais je comptais bien me reprendre et revenir encore plus forte qu'avant. Pour l'évènement de ce soir, j'avais enfilé une petite robe rouge assortie à une paire d'escarpin de couleur noir, tout comme le bout de cuir qui cintré ma taille. Je ne voulais pas en faire des tonnes ce soir. Le maquillage très peu pour moi, j'en mettais le strict minimum. La coiffure, une queue de cheval haute ferait l'affaire. Dans le salon, il n'y avait que Gabriel et Lou. Je venais faire la bise à la demoiselle avant de regarder Gabriel. Le pauvre, il n'avait vraiment pas l'air bien. Je lui adressais un sourire avant de m'installer à ses côtés, croisant mes jambes l'une par dessus l'autre, collant un baiser sur l'une de ses joues. « Tu vas mieux toi ? » Parce que oui, je m’inquiétais quelque peu pour lui.

Mais qu'est ce qu'il m'arrive aujourd'hui? J'étais fou. J'ai sauté et couru partout toute la journée. Le gamin que j'étais au fond de moi commençait à refaire surface. A force d'être enfermé dans une maison 24h/24, on peut parfois comprendre que je craque un peu non? Le huitième prime allait débuté, j'étais ravie. J'arriva alors dans le salon en courant et sauta sur le canapé pour y arriver directement en tailleur aux cotés de Lou. Je lui décrocha un énorme sourire et lui déposa un furtif bisou sur la joue. Elle était radieuse, elle devait aller mieux, j'étais heureux. Lorsque je repris mes esprits, je vis Cassiopée. Bon et maintenant, qu'est ce que je fais? Et bien rien. J'allais attendre, mon humeur n'allait pas changé rien qu'en la voyant, c'était décidé. Je regarda Lou avec un sourire enjoleur et dis : « Dis donc, t'es superbe! T'as décidé d'en faire tomber plus d'un ce soir ou quoi?! » J'étais fin prêt pour le prime. Bien que le fait qu'il s'annonce calme ne me réjouisse qu'à moitié. J'attendis alors sagement l'arrivée des autres candidats essayant de maintenir autant que possible mon excitation grandissante.

Un prime calme, j’en fus ravi. Je préférais les choses calmes contrairement aux primes très mouvementés où il fallait tout le temps être sur le qui vive. Cela faisait déjà une heure que j’avais attendu le début du prime étant déjà prêt en avance, car cela me permettait au moins d’arriver à l’heure contrairement à certains qui parfois, arrivait dix minutes de retard. Gabriel et Lou furent les premiers à arriver suivit de Cassi qui prenait des nouvelles de Gabriel. C’est vrai qu’il n’avait pas l’air bien, il n’y avait qu’à voir lors de ma dernière conversation avec lui, maintenant j’évitais de lui adresser la parole si c’était pour que je me fasse critiquer sur ma façon d’être. Assis sur le long canapé, à côté de candidats et d’autres, je salua Lou qui faisait parti de moi équipe et que j’aimais bien.

Lou entre, suivie de Cassiopée. Si je ne fais pas attention à la première, la seconde, elle, n’hésite pas à venir vers moi. Elle s’installe pas loin. Je m’efforce de lui adresser un sourire. Elle est mignonne. Elle s’approche pour me coller un baiser sur la joue, que je ne peux pas éviter malgré un mouvement de recul. Pas que je cherchais à la jeter, mais si j’avais attrapé quelque chose, je ne voulais pas le lui refiler. Ca ne valait pas la peine de tomber malade pour une bise, après tout. Mais l’attention me faisait plaisir. C’est toujours sympathique de savoir qu’on s’inquiète pour vous. Avec un clin d'oeil, je lui réponds; « Ca va aller, t’en fais pas, princesse. Et toi? » J'avais facilement eu vent que ça n'allais plus avec Tommi, sans pour autant savoir quoi que ce soit des détails. J'espérais qu'elle ne finirait pas déprimée, ça ne lui irait pas au teint. De Tommi ou Elias qui rentrent à leur tour, je ne fais pas vraiment attention. Je serais sûrement du genre, complètement déconnecté vis-à-vis des évènements ce soir.

Sans avoir le temps de comprendre ce qui m'arrive, un grand machin arrive à toute vitesse et saute sur le canapé près de moi, Tommi. Je rie à son arrivée et réponds à son baiser par un calin. « Dis donc, t'es superbe! T'as décidé d'en faire tomber plus d'un ce soir ou quoi?! » Je rie de plus belle puis lui réponds, en haussant les épaules : Si je suis encore en vie d'ici là, pourquoi pas ! En référence bien sur à son arrivée fracassante. Je jette ensuite un coup d'oeil à Cassiopée, et sourie, pour moi même, de l'un de ces sourires tristes, et m'approche de Tommi pour lui dire dans l'oreille : Toujours pas mieux avec Cassiopée? Je m'inquiète, je ne saute pas sur lui, que ça soit bien clair !

Huitième prime. Déjà ? Genre, sérieusement ? C'était le premier ressenti de la blonde. A vrai dire, la belle n'avait pas pensé qu'ils en étaient à la huitième semaine. Ainsi, cela faisait donc presque deux mois qu'elle était enfermée dans ce jeu. Puisqu'ils allaient entamer la huitième semaine. Pas mal. Pas mal du tout même. La belle avait arboré un petit sourire de satisfaction en y repensant, dans l'après-midi. En venant ici, elle n'aurait jamais pensé rester plus d'un mois. Alors, c'était plutôt sympa, voyez. La belle arriva dans le salon, comme tout le monde. Asling lança le prime, comme à chaque fois. Il rappela aussi que Beau et Abbie étaient en ballotage. D'ailleurs, Jayde se demandait bien qui resterait entre les deux. Et elle avait plutôt hâte de savoir, d'ailleurs. Au programme de la soirée, une sorte de test sur les connaissances de chaque candidats concernant le jeu. Su-per. La blonde espérait quelques questions pas trop dures. Ce serait sympa, non ? Bon, ce serait bien trop simple, mais tant pis. Allez, un petit effort, Taziah !

Gabriel reculait légèrement. Il avait très certainement peur de me refiler son virus. Moi, je n'en avais pas grand chose à faire. Au pire, je resterais au lit durant quelques jours et voilà. Même fiévreux, il arrivait à me faire sourire avec le petit surnom qu'il me donnait. Princesse. Après tout, pourquoi pas. Il avait beau me demander de ne pas m’inquiéter, c'était plus fort que moi. Finalement, le garçon venait à son tour de demander comment je me portais. « Bien. » Je savais de quoi il voulait parler, mais je voulais pas clairement le dire. Je haussais les épaules tout en esquissant un petit sourire comme pour essayer de le rassurer à mon tour. Tiens donc, comment fait exprès Tommi faisait son entrée dans la pièce. Après tout je ne pouvais pas empêcher le jeune homme de se balader dans la villa. Je jetais un coup d'oeil furtif dans sa direction. Je n'en perdais pas mon sourire pour autant. Je n'avais pas envie que quelqu'un puisse apercevoir l'une de mes nombreuses failles. « Enfin, c'est la vie. » Je déclarais d'une petite voix tout en venant poser ma tête sur l'épaule la plus proche de Gabriel. Acte que je stoppais bien vite. On me reprochais d'être bien trop proche de quelques garçons, je n'allais pas non plus me jeter dans la gueule du loup non ? [...] Finalement, je décidais de rester moi même, comme j'étais depuis le début en venant à nouveau poser ma tête contre l'épaule de mon camarade.

Un nouveau prime. Une nouvelle semaine. Un nouveau sortant. Peut-être Beau. Pour ne pas changer. Je ne me rappelais même pas avoir vécue une semaine sans qu’il soit sur la sellette. Peu importe, il était discret ses derniers temps. Comme tout le monde à vrai dire. Cette semaine fut longue. Longue et chiante. Et pour me combler de joie, Gabriel est tombé malade. Enfin bon. J’enfilai une robe, me coiffai, me maquillai, sans excès. Rien d’exceptionnel pour ce soir, je ne sais pas si ça en vaudrait la peine. Ainsi, je me rendais au salon. Je passais le pas de la porte au moment opportun où Cassiopée embrassait Gabriel, d’une bise. Ce n’était rien d’autre qu’une foutue bise amicale, pourtant, je détestais le sentiment que cette vision me procurait. Peu importe, je ne me laisserais pas abattre par ma jalousie maladive. Je m’avançai vers mon cher et tendre, et m’installai finalement sur ses genoux. Tant pis pour Cassiopée. J'avais le devoir de marqué mon territoire. Qu’il me refile sa merde, j’en avais pas grand-chose à faire. Je déposai une main sur son épaule, et guidai mes lèvres sur sa joue -son autre joue, pas celle où Cassio était passée. Je retirais ses lunettes, ne serait-ce qu’un instant pour l’observer tendrement. « Même avec une gueule pareille tu restes le plus mignon. » Mon sourire s’accentua doucement. Simple observation.

Je n’insistais pas sur le sujet de la relation entre Cassiopée et Tommi ; elle savait sûrement qu’au besoin, il lui suffisait d’ouvrir la bouche pour que j’écoute. Je suis loin d’être du genre à laisser les autres me déblatérer leur vie et leurs états d’âme, je m’en fous trop souvent. Mais la jeune femme, je m’en sentais proche. Ma princesse, quoi. Elle posa sa tête sur mon épaule, malgré une hésitation. Je soupirais et passais finalement une main sur sa joue. « T’inquiètes, j’suis là. » Zombifié, mais là. Peu après, Ocyllie faisait son entrée. C’est presque ridicule de voir toutes ces étoiles dans mon regard à chaque fois qu’il se pose sur elle. Des étincelles. Mais je n’y pouvais pas grand-chose. Elle vint s’assoir sur mes genoux et déposa à son tour un baiser sur mon autre joue. Je souriais à sa remarque. Je doute d’avoir encore une gueule potable, mais j’appréciais ses paroles. « Même en compagnie d’une gueule comme la mienne, tu restes splendide. » je lui réponds doucement. Ma main se pose sur sa hanche. J’attends de voir le prime où je ne finirais pas entouré de demoiselles, s’il arrive un jour. Pas que je me plaigne, mais j’étais un sac à microbes quand même. « Vous avez vraiment décidé de tomber toutes les deux aussi malades que moi, c’est ça ? » je demandais aux deux jeunes femmes m’entourant. A croire qu’elles n’en avaient pas grand-chose à faire.

Chers candidats,
Ce soir, j'ai décidé de tester votre connaissance sur le jeu depuis son début. Avez-vous bien suivi tout ce qui s'est passé durant les dernières semaines ? C'est ce que nous allons voir ce soir. Des questions vous seront posées tout au long de la soirée et ça sera au plus rapide de répondre. Si vous avez la bonne réponse, vous gagnerez des points pour votre équipe ou votre binôme. Soyez prêts, et montrez-nous que vous avez une bonne mémoire.

A sa remarque sur Cassiopée, je préfère ne faire aucune remarque... Il a tout dit, et franchement, on ne peut pas dire que je sois une experte dans le domaine. Alors, je me contente de poser ma main sur son épaule, et de faire un sourire compatissant l'air de dire : "si tu veux en parler, Tata lou est là, hein !". Ne voulant pas m'attarder sur ce sujet pour ne pas casser sa mauvaise humeur, je dis, l'air taquin : J'espère que tu m'aimes bien, au fond, parce que j'crois bien que t'es coincé avec moi tout le prime ! Pour une fois que j'ai de la compagnie, et de la bonne compagnie, je compte pas le lâcher si vite ! J'écoute les paroles de Taziah. Ouais, j'suis parée !

Peu après Jayde, Noraline arriva dans le salon, à son tour. D'ailleurs, celle-ci vînt s'asseoir à côté d'elle. Jayde lui souriait aussi, comme la blonde le faisait tout en entamant la conversation. Tout comme Noraline, Jayde pensait bien que le prime de ce soir serait sympa. Hochant la tête un instant, elle ne mit pas longtemps avant de prendre la parole. « Faut se dire que la semaine prochaine sera plus mouvementée. » lança t-elle, en haussant les épaules. « Au pire, on prévoit quelques blagues à faire aux autres, histoire de les embêter. Histoire qu'on se divertisse, surtout et je pense qu'on ne s'ennuierait pas une seule seconde. Parole de Jayde. » suggéra t-elle, en la regardant, l'air mutine. Après tout, elle avait été sage durant deux mois. Quelques blagues ne feraient de mal à personne, pas vrai ? « Prête à tester tes connaissances sur le jeu ? » demanda finalement Jayde, en rapport avec le programme de la soirée.

Ocyllie, une blonde de mon équipe, faisait son apparition. Je lui adressais un sourire tout en levant la tête de l'épaule de Gabriel. Non, je n'allais pas rester là plus longtemps. Je ne voulais pas les déranger. « Je vais vous laisser en tête à tête les amoureux. » Un sourire complice au garçon avant que je ne me décale un bon mètre plus loin. En solitaire, j'attends le début du jeu.

Pour ce huitième prime, Asling nous annonça une soirée plutôt calme, ce qui m'a particulièrement fait plaisir. Non pas que j'ai passé une semaine mouvementée, loin de là, mais l'idée de tester nos connaissances sur le jeu me plaisait tout particulièrement. Comme j'en avais l'habitude, je n'étais pas vraiment en avance, étant donné que la plupart des candidats encore en jeu se trouvaient déjà dans le salon. Faire gagner des points à son équipe ou à son binôme en répondant juste à des questions, c'est toujours bon à prendre. Arriver en tête des binômes, ce sera pas mal. En entrant, j'aperçus justement Noraline, et la voir me motiva encore plus à faire grimper les points. Elle était ravissante, comme toujours. Allez, soyons attentifs à la suite, histoire de ne pas louper la première question.

Bonne réponse de Lou-Amstrong.
Souhaites-tu faire gagner les vingt points à ton équipe ou à ton binôme ?

Bingo Lou. Enfin [...] c'est ce qu'il se semblait. Je lui adressais un bref sourire comme pour lui montrer que j'étais d'accord avec elle. Dommage que je n'ai pas été plus rapide.

YES ! Je l'ai eue ! Je vous ai déjà dit que j'étais au taquet ce soir, ou pas ? Je me mords la lèvre. Binôme, équipe, équipe, binôme? Depuis le début de l'aventure j'ai toujours donné tous les points à l'équipe, sans jamais rien faire pour notre binôme, alors je dis : Ca sera pour le binôme, merci ! Ensuite je regarde Elias et lui fais un sourire, et tape dans la main de Tommi.