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how can we sleep when our beds are burning (ocy&gabe - 23.05, 23h)

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Gabriel
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MessageSujet: how can we sleep when our beds are burning (ocy&gabe - 23.05, 23h) how can we sleep when our beds are burning (ocy&gabe - 23.05, 23h) EmptyVen 18 Mai - 23:19

▬ OCYLLIE & GABRIEL ▬
Mercredi 23 Mai – 23h

Ce soir, je quittais la chambre des Waratah. Sans vraiment de raison autre qu'une simple envie de changement. J’en étais à mon second aller-retour entre mon lit et le jardin; des voyages mystérieux durant lesquels mes bras étaient bien chargés. Je disposais sur l’herbe un premier drap. Dormir dehors, oui. Comme un clodo, non. Je jetais des oreillers, importés de mon lit. J’ajoutais une couette car la nuit peut soudainement devenir froide, et que je ne tiens pas à chopper la crève cette semaine. Et voilà un grand lit de pacha sur le gazon, pour une nuit à la belle étoile. Je suis assez fier de mon œuvre, même s'il n'y a vraiment pas de quoi. Il manque seulement de quoi manger, au cas où. Même si je suis loin de manger des masses, on ne sait jamais. Je vais donc chercher dans le cellier les fameux petits beurres dont je me nourris presque exclusivement. C’est la classe, voilà tout. Je retourne à mon lit improvisé en sifflant gaiement ; mais de retour, je tombe sur Ocyllie près de mon cocon. « Bonsoir ! » je lance, visiblement de bonne humeur. « Mon installation spéciale nuit à la belle étoile te plais ? » J’avance et balance le paquet de biscuits sur le drap. Puis j’adresse un sourire à la belle, sans trop chercher à savoir ce qu'elle fait là.
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MessageSujet: Re: how can we sleep when our beds are burning (ocy&gabe - 23.05, 23h) how can we sleep when our beds are burning (ocy&gabe - 23.05, 23h) EmptyDim 20 Mai - 1:02

J’étais dans le salon, écoutant sans le moindre intérêt les habitants déblatérer sur leur passionnante petite vie. J’étais si captivée par leur récit que même quand l’on me posa une question, je ne le remarquai pas. Je m’échappai finalement, accusant l’envie de m’en griller une. La cigarette, décidément une bonne excuse. Je sortais ainsi dans le jardin, cherchant à aérer mes pensées dans un souffle de tabac. Et alors que j’avais la clope au bec, j’était interpellée par un amas de ‘je ne sais quoi’ un peu plus loin, près de la terrasse. Je m’approchai, curieuse. Je découvris alors un lit, conçu de mains humaines, étendu sur la pelouse. C’était véritablement mignon. Je souriais, bêtement alors que j’observais l’édifice. Puis débarquai Gabriel, lançant un ‘bonsoir’ enjoué avant de me demander si son installation me plaisait. « Beaucoup, oui. » répondis-je avant de reprendre. « Au point que j’y dormirais, presque. » Depuis le début de l’aventure j’avais rêvé intérieurement de passer une nuit sous la lumière des étoiles. Ce petit lit improvisé m’inspirait.
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Gabriel
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MessageSujet: Re: how can we sleep when our beds are burning (ocy&gabe - 23.05, 23h) how can we sleep when our beds are burning (ocy&gabe - 23.05, 23h) EmptyDim 20 Mai - 8:09

Le paquet de biscuits posé sur la couette, je sortais une cigarette que je portais à mes lèvres. J’étais ravi de voir Ocyllie, et en remarquant la cigarette entre ses doigts, je réalisais que je m’en grillerais bien une. Horrible dépendance à ce poison. Heureux de voir qu’elle ne me prend pas pour un dingue, avec mes draps et mes oreillers étendus sur le gazon, je lui adresse un large sourire. Elle ajoute qu’elle pourrait presque dormir dans ce lit improvisé. « Je pense qu’il y a largement la place pour deux. » je réponds en jetant un coup d’œil par-dessus l’épaule de la belle pour observer l’installation. Tous les éléments étant tirés d’un lit deux places, il y avait bien entendu bien assez d’espace. Et même si cela n’aurait pas été le cas, je me serais sûrement fait petit pour qu’elle puisse s’incruster quand même. Car maintenant que l’idée était lancée, je voulais qu’elle reste. « Donc, tu es la bienvenue. » j’ajoute avant de tirer sur ma cigarette. Je suis visiblement d’excellente humeur, j’me ferais presque plaisir. Et comme je le disais, voir Ocyllie me ravit. En réalité, je suis toujours heureux de la voir, c’est une candidate que j’aime beaucoup. Lors du prime, elle était l’une des seules, avec Beau, son partenaire, que j’avais épargné. Je sens que je serais incapable d’être volontairement désagréable avec elle. « C’est bon de savoir que tu es immunisée cette semaine. » j’avoue avec un sourire. Cela lui assurait deux semaines dans la baraque ; un joli cadeau qui lui donnait peut-être la possibilité de faire en sorte de ne pas être nominable la semaine suivante. Puis j’ajoute soudainement ; « Oh, j’sais ce qu’il manque. Une bouteille. Qu’est-ce que tu prends ? »
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MessageSujet: Re: how can we sleep when our beds are burning (ocy&gabe - 23.05, 23h) how can we sleep when our beds are burning (ocy&gabe - 23.05, 23h) EmptyDim 20 Mai - 11:23

Je dormirais bien à la belle étoile. J’en étais certaine. Surtout si je ne dormais pas seule. Surtout si je dormais avec lui. Il affirmait qu’il y avait largement de la place pour deux, avant d’ajouter que j’étais la bien venue. Je m’en réjouissais, sans pour autant exposé ma gaieté telle une hystérique. Mon sourire parlait à ma place. Ainsi, j’espérais qu’il comprenne que c’était amicale, que j’acceptais l’invitation. Je tirais une nouvelle fois sur ma cigarette, remarquant uniquement maintenant qu’il en avait lui aussi sortit une. J’avais parfois honte d’être autant attaché à ce poison. C’est médiocre d’être dépendant, encore plus de l’avouer mais de continuer. Je soufflais la fumée sur le côté avant d’écouter la suite. Mon sourire s’en élargit nettement. Ca me touchait. Réellement. Malgré cela, je doute que tout le monde dans cette bicoque en pensait autant, à commencer par mes coéquipiers, qui n’avaient peut-être pas apprécié mon élan d’égoïsme, à leur insu. Mais peu importe, au fond, je jouais pour moi, non pas pour eux, et même si ça peut paraître une mauvaise stratégie, il y a des jours je n’ai pas envie de me soucier des conséquences de certains de mes choix. « C’est bon de savoir que j’ai encore deux semaines à passer ici, avec les autres, avec toi. » avouais-je, sous un sourire complice. Je devais malgré tout avouer que ‘les autres’ n’étaient pourtant pas ma première motivation à poursuivre l’aventure. Pour le moment, le reste des habitants restaient à mes yeux plus des idiots, des enfants, des sots que des personnes que j’affectionne. Bien heureusement, cette loi n’était pas valable pour tous, et il restait quand même parmi ce lot de malchanceux quelques exceptions ; comme Gabriel. Puis il me proposait une bouteille. « Tout sauf une bière, s’il te plaît. » répondis-je d’une mine reconnaissante. Je l’observais alors s’éclipser. Attendant impatiemment son retour, son butin entre les doigts, je m’assis sur la couette prenant soin d’enlever mes chaussures avant de déposer mes pieds sur celle-ci.
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Gabriel
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MessageSujet: Re: how can we sleep when our beds are burning (ocy&gabe - 23.05, 23h) how can we sleep when our beds are burning (ocy&gabe - 23.05, 23h) EmptyDim 20 Mai - 12:12

Je ne sais pas s’il est volontaire de sa part d’appuyer sur ma présence dans le lot des candidats qu’elle pourra encore voir deux semaines. Mais cela me fait plaisir. Mon sourire le traduit parfaitement. Mes pommettes légèrement rosies aussi. Je défends souvent le fait que je rougisse facilement en disant que je ne suis pas timide, du tout, simplement que j’accepte les compliments à leur juste valeur, et que je suis réceptif aux paroles aimables de ce genre. Être flatté n’est pas manquer de confiance en soi, si ? Quoi qu’il en soit, oui, je suis flatté qu’elle mette l’accent sur ma présence dans sa phrase. Même si c’est sûrement, simplement pour me faire plaisir. Et me voir rougir. Finalement, je me propose d’aller chercher quelque chose à boire. Ce à quoi elle répond qu’elle ne prendra pas de bière. J’hausse les épaules avant de filer dans le salon, au bar. Ca ne m’a pas beaucoup aidé, alors je cherche quelques minutes entre les différentes bouteilles. C’est un peu comme aller dans une pizzeria, et lorsque le serveur prend la commande, répondre « Tout sauf une Margarita. » Il est pas plus avancé, le pauvre garçon. Eh bien, ct’un peu moi à cet instant. Tout sauf une bière. Les seuls alcools que je bois en dehors de la bière sont le rhum et le gin. Or, je n’ai pas l’impression qu’un Gin se cache dans le coin. J’opte pour le rhum. Et deux verres, c’est plus classe qu’au goulot. Quand je reviens, Ocyllie s’est installée sur le drap, ses chaussures sont sur le côté. Je pose la bouteille et les verres avant d’ôter les miennes. Et en m’asseyant à côté d’elle, je lance un petit ; « Trinquons mes jolis, yoho ! » Oui, Jack Sparrow est mon modèle sur terre. Et je suis un guignol. Oui. Ma cigarette n’ayant pas quitté mes doigts, je tire dessus et expire la fumée. Je pense que passer la nuit à la belle étoile fut une bonne idée.
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MessageSujet: Re: how can we sleep when our beds are burning (ocy&gabe - 23.05, 23h) how can we sleep when our beds are burning (ocy&gabe - 23.05, 23h) EmptyDim 20 Mai - 14:25

Il revint, une bouteille de rhum à la main. Bon choix. Je terminais ma cigarette alors qu’il s’installait, à son tour, sur son lit. ‘Trinquons mes jolis, yoho !’ dit-il. Non, je ne compris pas tout de suite la référence. Disons que je ne suis pas spécialement branchée Disney, ni même Pirates de Caraïbes, du coup, j’en ris difficilement. Néanmoins, je lui portais un sourire amusé. Il restait un guignol, tout de même. J’attrapai la bouteille, disposai les deux verres avant d’y verser un doigt de rhum, dans chacun. Commençons doucement. Je prenais mon verre, bus d’une gorgée son contenu, le reposai. Je grimaçai légèrement, mais bien rapidement, reprenais tout mon esprit. Je tournai mon visage vers mon voisin. « Ca fait deux semaines et demi et je te supporte toujours et encore… » dis-je en lui adressant un sourire complice. Je faisais référence à notre dernière conversation, avant celle du prime, où il affirmait qu’au bout d’une semaine, il ne l’était plus, supportable. Je ne lui mentais pas, d’une semaine à l’autre, mon avis vis-à-vis du jeune homme n’avait pas vraiment changé, ou si ce n’est en sa faveur. « Tu t'es trompé. » lui rappelai-je, accusant une certaine fierté dans l'origine de mon sourire. « Et maintenant, qu'est-ce qu’il se passe ? » demandais-je, espiègle et presque curieuse à l’idée d’entendre une autre de ces théories loufoques.
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MessageSujet: Re: how can we sleep when our beds are burning (ocy&gabe - 23.05, 23h) how can we sleep when our beds are burning (ocy&gabe - 23.05, 23h) EmptyDim 20 Mai - 16:21

Rien qu’un doigt de rhum dans chaque verre fut versé par Ocyllie. Je la remerciais avec un sourire avant de tremper mes lèvres et prendre une fine gorgée. C’est fort, et j’en préfère le goût plus rond aux autres alcools blancs comme la tequila ou la vodka. Mais la plupart du temps, je ne marche qu’à la bière. Me saouler jusqu’à plus soif, jusqu’à ramper comme une larve jusqu’aux chiottes, ça ne fait pas partie de mon délire. Le but de cette boisson était donc simplement de se détendre. La grimace d’Ocyllie m’arracha un sourire, autant que sa remarque. Plus de deux semaines, et pourtant elle continue de me supporter. Plutôt bien, même, je dois l’avouer. Ma théorie, ou plutôt La théorie, tombe à l’eau. Comme elle le souligne si bien, j’ai eu tort de penser qu’elle ne tiendrait pas. Elle est bien là, même prête à passer la nuit à la belle étoile avec moi, en partageant un verre, fumant une cigarette. Et maintenant, qu’est-ce qu’il se passe ? J’esquisse un sourire, haussant les épaules. « Eh bien, il y a de grands risques que tu deviennes folle désormais. » Pourquoi ? Sans raison. Elle-même a pu constater que, parfois, je suis dérangé. Je chante pour rien, je fais un lit dans le jardin, je reste deux heures sans rien faire sur un muret, juste pour attendre le coucher de soleil. « Mais ça, on le verra d’ici deux semaines supplémentaires. » j’ajoute comme s’il s’agissait d’un cycle par étapes à intervalles régulières. « Ou peut-être serais-je parti d’ici là. » après tout, je ne suis pas nominable cette semaine. Mais la semaine prochaine, qui sait ? Impossible de prévoir ce qu’il peut se passer. Je m’échappais pas à cette éventualité.
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MessageSujet: Re: how can we sleep when our beds are burning (ocy&gabe - 23.05, 23h) how can we sleep when our beds are burning (ocy&gabe - 23.05, 23h) EmptyDim 20 Mai - 19:04

Je souriais en coin, tout en arquant un sourcil. Je vais devenir folle, selon lui. Ou du moins, c’était la prochaine étape. J’étais nettement moins convaincue. Néanmoins, j’étais prête à prendre le risque. Et au pire, il restera l’asile. Mais pour cela, j’avais encore à tenir deux semaines supplémentaires. Dire que j’avais encore la certitude de les passer, ces deux semaines au sein de cette bicoque. C’était réconfortant de se savoir en sécurité, même si ce n’était que provisoire. Après une première nomination, un risque de nomination, une immunité n’était pas de trop. Et sans mentir, j’espérais que ça dure. Et j’avais décidé de partir d’un pas optimiste. Lui, l’était moins. Il exprimait l’hypothèse qu’il puisse partir, d’ici là. Je lui adressais un délicat sourire, sachant pertinemment qu’il doit être l’un des derniers à pouvoir se retrouver sur le banc des nominés parce qu’au fond, il avait plutôt de bonnes relations avec ses colocataires, malgré l’altercation de vendredi dernier, je présume. « Tu dis n’importe quoi. » dis-je en soupirant. « Je ne vois même pas qui voterais contre toi. » continuai-je avec sincérité. Et je prenais un rôle tout à fait objectif. Il a la bonne tête et il est plutôt marrant, ajoutez à ça de bonnes relations avec les bonnes personnes au sein de la maison ; nous avons finalement une belle place en finale, ou au moins en demi-finale. « Si tu n’as pas déjà toutes les filles à tes pieds, tu dois avoir tous les gays. » ajoutai-je, un large sourire amusé flottait sur mes lèvres. Mais il se dissipait en même temps que je poursuivais plus doucement. « A commencer par celles et ceux de la maison. » Enfin, surtout ‘celles’. Je soupirai légèrement tout en me déplaçant sur le drap avant de m’y allonger, la tête sur un coussin. C’était indéniable, il avait du succès. Peut-être même trop à mon goût, mais ce n’est pas comme si j’avais quoique se soit à faire pour changer ça.
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MessageSujet: Re: how can we sleep when our beds are burning (ocy&gabe - 23.05, 23h) how can we sleep when our beds are burning (ocy&gabe - 23.05, 23h) EmptyDim 20 Mai - 19:53

Le soupir d’Ocyllie m’interpelle. Apparemment, elle ne pense pas une seule seconde qu’il y ai des chances que je puisse être nominable, nominé, puis partir la semaine prochaine. A ses paroles, je me mets moi-même à chercher qui pourrait voter contre moi. Je parviens quand même à une petite liste. Je ne vois pas ce succès qu’on m’attribue. Je persiste à dire qu’il est totalement imaginaire. Et parfois, je me trouve complètement crétin, à être apparemment le seul à ne pas voir tout ce qui me vaut mon titre de Lover de la baraque. Malgré un sourire, je soupire aux mots de la jeune femme. Alors, elle aussi, elle pense que j’ai un tel succès auprès des candidates ? Mon étonnement face à ces déclarations se teinte d’une pointe de déception. Je ne suis pas certain que ce soit l’image que je veux que l’on ai de moi, même si elle doit hypothétiquement m’amener loin dans l’aventure. Pas l’image que je veux qu’elle ai de moi. Ocyllie s’allonge sur le drap ; mon regard se pose sur elle. J’aime bien les arabesques que forment ses mèches blondes sur l’oreiller. Je porte mon verre à mes lèvres pour reprendre une gorgée de rhum. Puis ma cigarette se retrouve écrasée entre les brins d’herbe. « Eh bien, si tu le dis, tu as peut-être raison. » Je devrais finir par croire la majorité, à force. Finalement, je m’allonge à mon tour. Je pose ma tête sur un autre oreiller, juste à côté d’elle. Sans pour autant la quitter du regard. J’me dis qu’en général, c’est quand on a tout le monde qu’on ne parvient pas à avoir la personne qu’on veut. C’est con. « L’indice auquel j’ai eu droit pendant le prime, j’ai demandé à ce que ce soit sur toi. » Je dis. Je ne devrais peut-être pas le dire. Mais je ne vois pas pourquoi je ne devrais pas. C’est le jeu ; « Je pensais que ça me permettrait d’en savoir un peu plus sur toi, mais au final c’est peut-être mieux que je te parle directement. Je pense que t’es quelqu’un d’intéressant. » J’esquisse un sourire. J’crois que, quoi que je fasse, je serais toujours maladroit avec les mots.
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MessageSujet: Re: how can we sleep when our beds are burning (ocy&gabe - 23.05, 23h) how can we sleep when our beds are burning (ocy&gabe - 23.05, 23h) EmptyDim 20 Mai - 21:25

Il n’était pas convaincu. Je ne le demandais pas. Je me basais sur des faits, les faits pouvaient ne pas traduire la réalité plus subtile. Quoiqu’il en soit, je ne retirais pas le moindre mot que j’avais pu lui souffler, et ainsi, je lui répondais « J’ai toujours raison, il faut que tu t’y fasse… » Un sourire taquin prenait forme sur mes lèvres. Je n’avais pas toujours raison. Mais j’avais souvent raison. Puis il s’allongea à son tour, à côté mes côtés. Je l’observais, muette, enterrant à maintes reprises mon regard dans le sien. Son regard était dorlotant, envoûtant, apaisant. Par celui-ci je le redécouvrais sous une facette plus mystérieuse, arrogante, pétillante. C’était étrange, mais d’autant plus curieux. Ainsi, j’aimais me faire bercer, ou berner, par la subtile énigme de son regard. Il remettait tout en question. Et véritablement, je trouvais ça passionnant. Mais bien vite, il me ramena à moi, à lui, à nous et à l’aventure que je commençais bêtement à oublier. Il m’avouait qu’il avait demandé un indice sur… moi. Je ne savais pas quoi répondre. Je ne lui voulais pas. Comment lui vouloir ? Pourquoi lui en vouloir ? Nous étions dans un jeu, il jouait, c’était tout à son honneur. La simple question était pourquoi moi ? Personnellement, je ne niais en aucun cas le fait que je préfèrerais que se soit lui, plutôt qu’un autre qui découvre mon secret. Néanmoins, il n’avait aucune obligation à l’être, dévoilé, pour le moment. Pourtant je ne répondais rien. J’attendais qu’il s’explique davantage. Il accusait le fait qu’il voulait en savoir un peu plus sur moi, terminant sur le fait qu’il trouvait que j’étais quelqu’un d’intéressant. Je ne savais pas comment le prendre. Je ne savais pas si il parlait du jeu, ou si il abordait le sujet personnel. J’espérais qu’il parlait de la seconde option, sans quoi je pense que je monterais dormir en chambre ce soir. « Je ne t’en veux pas. » avouais-je, sérieusement. « Je pense que j’aurais fait la même chose, vis-à-vis de toi. » Je ne m’étais même pas encore questionné sur la question de son secret. Je ne pense même pas en avoir envie, pourtant, il fallait bien un jour où l’autre que j’y songe. Je mettais sur le côté, tout en continuant de le regarder. « Qu’est-ce que tu veux savoir de plus, sur moi ? » lui demandai-je. Je replongeais mon regard dans le sien. Je finirais par le haïr, juste pour cette foutue sensation qu’il me procurais à chaque fois que j’osais le scruter. Ce n’était pas désagréable, mais là était le problème. Je laissai ma main glisser vers la sienne et le bout de mes doigts caresser la paume de sa main, délicatement.
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MessageSujet: Re: how can we sleep when our beds are burning (ocy&gabe - 23.05, 23h) how can we sleep when our beds are burning (ocy&gabe - 23.05, 23h) EmptyDim 20 Mai - 21:55

Je ne me sens pas coupable d’avouer que j’avais demandé un indice au sujet d’Ocyllie. Je préfère être sincère et lui dire dans les yeux qu’elle a bien assez d’intérêt pour moi pour que je veuille être celui qui trouvera son secret. Mais en dehors de cet aspect personnel qu’a cette enquête sur la jeune femme, tel est de toute manière l’un des aspects du jeu. On ne peut décemment pas y échapper. Nous finirons tous par chercher le secret de l’autre, ami ou pas. Un jour, elle sera bien obligée d’enquêter sur le mien. Personnellement, je me fiche bien de qui découvrira le mien. Je trouverais amusant que ce soit Ocyllie. Mais à vrai dire, je doute que qui que ce soit mette le doigt dessus un jour. Quoi qu’il en soit, j’avoue avoir été inquiété à l’idée que la jeune femme m’en veuille pour lui avoir avoué cela. Sait-on jamais si elle aurait pu le prendre comme une offense plutôt que de voir le compliment sous cette démarche. Il n’y a sûrement que moi pour avoir l’esprit assez tordu pour caser un compliment là dedans. Je suis donc soulagé qu’elle dise qu’elle ne m’en tient pas rigueur. Elle sait sûrement aussi bien que moi que le jeu est ainsi. Elle avoue qu’elle aurait peut-être même fait la même chose, ce qui m’étonne un peu. Mais au moins, je n’ai pas à me sentir coupable une seule seconde. Je lui adresse un sourire alors qu’elle se met sur le côté. Mon regard ne se défait pas du sien. J’y suis bien. Son visage est un paysage agréable à scruter. Ses lèvres se meuvent pour me demander ce que je désire savoir. « Le plus possible… ? » je réponds avec un fin sourire malicieux. « D’où tu viens, et qui t’es, et surtout les détails qui servent à rien, comme tes céréales préférées, si t’aimes les Beatles, et toute la liste des choses que tu supportes pas. » C’est vrai qu’en général, je me fiche du passé des personnes que je rencontre. Je les prends comme le passé les a fait sans chercher à savoir comment. « En fait, t’as plutôt intérêt à aimer les Beatles. » j’ajoute avec un sourire pour plaisanter, parce que je suis un fan inconditionnel de ce groupe, et que j’en fredonne souvent les chansons. Dont Yellow Submarine, sous la douche. Je remarque ses doigts glissant vers ma main. La caresse sur ma paume me laisse une sensation étrange? Loin d'être désagréable. Je laisse donc faire, et garde mon regard incrusté dans le sien.
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MessageSujet: Re: how can we sleep when our beds are burning (ocy&gabe - 23.05, 23h) how can we sleep when our beds are burning (ocy&gabe - 23.05, 23h) EmptyLun 21 Mai - 19:51

Il souhaitait en savoir le plus possible. Je lui adressais un délicat sourire, flattée, même si au fond, la malice que dessinait son sourire me prêtait à croire qu’il en jouait. Il demandait de multiples détails -inutiles. La plupart n’allait sûrement pas faire en sorte qu’il en sache d’avantage à mon sujet, néanmoins, je me ferais un plaisir de les lui dire. Il ajouta que j’avais plutôt intérêt à aimer les Beatles. Il extirpa de mes lèvres un doux rire avant de me laisser lui répondre. « J’aime bien les Beatles. » Sincère en plus. Evidement, je ne faisais pas parti des grands fans pour autant, mais j’avais ma part d’affection pour leur groupe. Et grâce à lui, je repartais avec Yesterday en le tête. J’enchaînais. « Je vis à Sydney, dans un appart pourri, avec un chat. J’ai vingt-quatre ans. J’aime les ballets, l’accent british, la clope, les années soixante, les émissions à deux balles, l’odeur du lilas et les émeutes. Puis aussi les flocons d’avoines, les galettes de riz soufflé, les fruits secs. » J’aime tous ces trucs qui ont l’air dégueulasse et que seulement les pauvres femmes au régime ingurgitent. Mais je ne le suis pas. Je n’aime pas faire de sacrifices, et en réalité, j’aime beaucoup manger –je refuse que vous me compariez à Lizzie pour autant. Tout comme j’aime boire. Mais pas de l’eau, évidement. J’aime la musique, danser, rire, fêter tout et n’importe quoi, me surpasser, fumer encore et toujours, me trouver des raisons à ne pas être un ange,… puis aussi faire des trucs que font les filles ; commérer, ragoter, pleurer, regarder the voice, rêver, faire des trucs, même si c’est pour les regretter, manger des glaces, adopter un chaton... Je ne lui avouais pas même la moitié. Au fond, je pense qu’il n’aurait même pas réussi à suivre mon récit et je refusais de le laisser croire que sa folie s’était déjà répandue sur ma pauvre personne. Néanmoins, je n’avais pas terminé. « J’aime moins les comédies romantiques et leurs foutus clichés, Angelina Jolie, Gossip Girl, les insectes, les oiseaux et toutes les répugnantes petites bêtes, les jokers, le poker, Clooney, Nespresso, tous ces hommes trop musclés comme Sylvester Stallone. Et aussi, je ne supporte pas non plus les nymphos, les mars, les drag-queens,... » Oui, les derniers noms désignaient pour chacun une personne spécifique dans la maison. Je lui laissais le plaisir de les deviner. Ma liste aurait pu être encore longue, mais je doute qu’il soit patient au point de passer le reste de la soirée à m’entendre me plaindre. J’affichais un sourire en coin, malicieux. Oui, j’en avais terminé sur moi et mes passionnants goûts. « Qu’est-ce que j’ai à savoir sur toi ? » demandai-je en plongeant à nous mon regard dans le sien, percée par un souffle de curiosité. Je laissais mes doigts filer contre les siens. Finalement, j’attrapai sa main de la mienne. J’aurai aimé tellement plus que ce simple contact, malgré tout, je savais que j’avais à m’en contenter.
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Gabriel
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MessageSujet: Re: how can we sleep when our beds are burning (ocy&gabe - 23.05, 23h) how can we sleep when our beds are burning (ocy&gabe - 23.05, 23h) EmptyLun 21 Mai - 21:39

J’étais on ne peut plus heureux qu’Ocyllie joue le jeu. Et bien évidement, qu’elle apprécie les Beatles. Je l’écoutais, sagement, sans rien dire, sans l’interrompre, me faire une petite liste de choses qu’elle aime, et une autre de ce qu’elle aime moins. Plus elle énumérait ces faits divers et variés, plus mon sourire s’élargissait. On pourrait croire que vouloir savoir les détails des goûts d’une personne est moins important que de trifouiller comme une fouine indésirable dans son passé. Dire qui l’on est à travers des évènements de la vie, je trouve que cela amène plus facilement des préjugés. Alors qu’à partir de goûts, on cerne mieux une personne, on est capable de se faire une idée des points communs que l’on peut partager avec elle, et de s’il est possible de bien s’entendre avec elle. De tout ce qu’Ocyllie me raconte, de ses paroles que je bois et que je pourrais écouter durant des heures, je conclus que je l’aime bien. Un peu plus que ce que je prétendais jusqu’alors. Ce qui me fait un peu serrer sa main dans la mienne, soudant nos doigts croisés. Les derniers éléments qu’elle cite m’arrachent un rire ; je devine un à un les gens qu’elle sous-entends ainsi. Finalement vient mon tour de passer sur le grill. Je passe mes dents sur ma lèvre inférieure, comme à chaque fois que je réfléchis, avant de répondre ; « J'ai vingt-sept piges et je viens de Londres. Je vis à Newcastle depuis cinq ans, dans une sorte de placard face au port, avec mon chien. » Henry, un labrador, qui me manque, ce dont on se fiche bien. « J’aime pas la bouffe chinoise, je préfère le japonais, même si j’suis naze avec des baguettes. Je trouve pas Paris beau, je préfère Rome. Mais je préfère les glaces Anglaises aux Italiennes. Je ne regarde pas la télévision souvent, je ne mets jamais les infos, parce que j’me fous de savoir combien d’attentats y’a eu dans la journée. Je me drogue à la musique, plutôt. Sauf que je supporte pas la soupe de pouffes qu’on sert à la radio. Je suis fan des Beatles, d’Elvis, des Bee Gees, et quand j’ai pas le moral, j’écoute la BO de Moulin Rouge. Mais en général, je m’abstiens de dire un truc pareil, ça fait gay. » Enfin, tant que j’y suis, hein. « Sinon, je vais au cinéma. Je regarde des navets pour le plaisir de dire que c’était à chier. Je suis un drogué au tabac, je fume exclusivement des Lucky Strike. Parce que quitte à s’avancer un cancer, autant pas le faire à moitié. J’aime la nuit, et jouer les noctambules. Je dors souvent dehors, sur mon balcon. Je trouve que les yeux bleus ont quelque chose de magique. » Elle a les yeux bleus. Des iris comme des océans. Si facile de s’y noyer. Je passe sur le fait que je passe ma vie à faire des conneries, sortir avec des potes, que je m’imprègne de l’ambiance des Irish Pubs, et que ma journée est ratée si je rentre seul chez moi. Ce qui, en général, me fait penser que je rate ma vie. Donc je passe évidemment sur mon affection pour les gosses. J’pense qu’avoir un chien, au final, c’est pareil. « Et je t’aime bien. » je conclus avec un fin sourire. Je suis trop bavard, non ? Qu’importe. Mon pouce caresse doucement le dos de sa main. Le contact est agréable. Je ne saurais la lâcher.
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MessageSujet: Re: how can we sleep when our beds are burning (ocy&gabe - 23.05, 23h) how can we sleep when our beds are burning (ocy&gabe - 23.05, 23h) EmptyMar 22 Mai - 17:06

C’était à son tour. A son tour de me révéler les précieux détails de son humanité. Il m’indiquait d’où il venait, son âge ainsi que toutes ces petites choses qu’on croirait innocentes voire inutiles. Ca ne l’était pas. Il parlait beaucoup. C’est vrai. Il avait énormément de trucs à raconter. Je ne retiendrais peut-être pas la moitié, mais je gardais l’essentiel en tête. Et alors que j’affichai un large sourire, je me permettais même d’expirer un léger rictus face à certains éléments. Son personnage se dévoilait mieux à moi, et clairement, quelques trucs s’expliquaient. En effet, il ne fallait pas s’en rester à ses détails, mais plutôt à leur signification. Ainsi ‘voir dans les choses plus que les choses’. Je nous trouvais des points communs, ou plus que de points à ‘débattre’, et agréablement, ça me faisait sourire. Je me disais qu’au fond, je comprenais de mieux en mieux pourquoi je l’appréciais, et j’osais espérer qu’il se disait la même chose. Sa dernière réplique emportait avec elle un délicat regard. Je me sentais flattée, je crois. Assez pour que l’espace d’un instant, il me laisse muette. Je lui partageais un sourire presque timide avant de m’approcher de lui. Je m’en laissais finalement déposer ma tête sur sa clavicule tout en amenant ma main sur son buste, sans la détacher de la sienne. « Tu m’aimes bien comment ? » demandais-je alors que mon sourire traduisait, limpide, mon manque de sérieux. Je ne lui demandais pas une déclaration. Je pense simplement me découvrir taquine. Je levais mon regard dans le sien avant de le détourner à nouveau ; « Mais je t’aime bien, moi aussi. » dis-je plus doucement en me pinçant nerveusement la lèvre inférieur entre mes dents. Je l’aimais bien. Peut-être même trop. Je me répétais et j’aurais préféré ne pas avoir à le faire, ou ne pas pouvoir le faire. Malheureusement, mon esprit me poussait à croire que c’était trop tard. « T’aimes bien qui d’autres, ici ? » Quitte à être dans le sujet, autant l’exploiter. La question me trottait l’esprit depuis quelques jours déjà. J’étais curieuse, curieuse d’en savoir d’avantage sur lui, sur ses relations, et actuellement, surtout sur ses relations. Je cherchais une raison de me dire que je n’avais pas à m’en faire ou bien de me méfier. Je ne savais pas réellement. J’espérais malgré tout qu’il n’en reste pas à la face sommaire de ma question. Non, le fond de celle-ci était plus poussé, à savoir, je cherchais plus à découvrir qui était susceptible de lui plaire plutôt que de connaître la liste de ses amis, ici.
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MessageSujet: Re: how can we sleep when our beds are burning (ocy&gabe - 23.05, 23h) how can we sleep when our beds are burning (ocy&gabe - 23.05, 23h) EmptyMar 22 Mai - 18:12

J’ai l’impression de passer pour le mec qui parle trop de lui, et qui adore trop parler de lui. Ce qui n’est pas complètement faux. Mais je l’avais annoncé dès le départ, histoire qu’on ne vienne pas me le reprocher ; je suis un gars qui aime attirer l’attention. Enfin, cela ne sembla pas trop déranger Ocyllie. Elle écouta sans rien dire, aussi sagement que je l’avais fait. Je n’ai pas eu de honte à dire que les yeux bleus m’attirent, afin de souligner ce qu’elle sait déjà, soit qu’elle me plait. J’avoue même l’aimer bien. Beaucoup. Une remarque à laquelle s’en suit un silence quelque peu étrange. La jeune femme se mit à bouger. Je restais un instant tendu par la surprise de sentir sa tête posée près de mon épaule, sa main glisser en emportant la mienne sur mon buste. Impossible d’empêcher mon cœur d’intensifier ses battements. Manquerait plus qu’elle n’entende les échos dans ma cage thoracique. Elle me demande comment je l’aime. La question piège typiquement féminine. J’hausse légèrement l’épaule ; « Jt’aime bien comme… comme on aime une tartes aux fraises. C’est délicieux en plus d’être beau. On en veut toujours une part de plus que ce qui est raisonnable. Mais c’est pas forcément bien. » MA. GUEULE. Ca mérite un « putain ». Je me mets à rire, parce que je suis franchement ridicule. Mais je le vis bien. Au final, pour qui ne parle pas le Gabriel, il faut comprendre que je trouve Ocyllie non seulement belle, mais aussi d’une charmante compagnie, que je pense l’aimer plus que je ne le prétends, mais que son binôme avec Beau, entre autres, me font douter. Au moins, c’était dit de manière plus ludique. Passons sur mon manque de neurones, hm ? La jeune femme ajoute donc qu’elle aussi, elle m’aime bien. « Tu vois, t’es déjà un peu folle. Et tu m’aimes bien comment ? Histoire que je sache à quel point tu es déjà atteinte. » je lui réponds pour plaisanter. Comme s’il faut absolument ne pas avoir toutes les lumières allumées pour m’apprécier. Non, j’suis sûr que la plupart des gens sains d’esprit peuvent m’aimer aussi. Quand je les compare pas à des tartes aux fraises. C’est ensuite qu’elle me demande quels autres candidats je porte dans mon cœur. Oui, je ne suis qu’un mec, je ne capte pas la subtilité de la question. Je me contente donc de dire ; « J’ai pas d’ennemi numéro un. Je suis plutôt bien avec tout le monde, tant que leur âge mental reste au-dessus des cinq ans. » A croire que ça fait presque tilt dans mon esprit j’ajoute juste après ; « Mais si je devais faire un classement, je pense que tu tiendrais la première place. Avec Cassy, Lizzie et Lou. » Ces dernières étaient dans une toute autre ligue que la belle blonde, mais elles sont toutes les quatre les plus hautes dans mon estime. Je n’ai pas réellement d’attirance pour Lou et Lizzie, et Cassiopée me rappelle ma sœur. Finalement, je ne peux m’empêcher de retourner sa question à Ocyllie ; « Toi, il y a des gens que t’aime bien ? » Je me retrouve à espérer qu’aucun nom contre qui je ne me sente pas à la hauteur de traverse ses lèvres. A attendre la même chose que ce qu’elle attendait de ma réponse et que je n’avais pas compris, sans le savoir. Doucement, je laisse ma main libre glisser sur son épaule, entre ses mèches blondes. Plus détendu, plus à l'aise, je profite de cette étreinte.
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MessageSujet: Re: how can we sleep when our beds are burning (ocy&gabe - 23.05, 23h) how can we sleep when our beds are burning (ocy&gabe - 23.05, 23h) EmptyMer 23 Mai - 14:04

Il me comparait à une tarte aux fraises. Je n’aimais même pas la tarte aux fraises. A ses yeux, j’étais donc une pâtisserie, une sucrerie. C’est sûr, ça changeait de la garce ; à présent j‘étais plutôt une gâterie. Pourtant moi, on ne me croque pas. Je n’arrivais pas à m’y identifier, encore moins à en être flattée. Je restais perplexe. C’est vrai, pour lui j’étais une tarte, une foutue tarte aux fraises ! Je voyais les compliments détournés sous cette métaphore saugrenue, mais pourtant, je n’arrivais pas à le remercier. Oui, je m’attendais peut-être à mieux. Ca m’apprendra ; je viserais plutôt la salade de fruits, la prochaine fois. Je pense que mon manque de réactions traduisait en parti ma déception. Néanmoins, je prenais sur moi et riais bêtement, après tout, comment n’aurai-je pas pu me douter que comme à son habitude, il ferait l’idiot ? « Je n’aime pas les tartes aux fraises. » avouai-je tout de même. Je tournais ma tête sur le côté. Je restais vexée. Non pas capricieuse. Uniquement vexée. Il me retournait alors la question. « Je t’aime comme un flan, parce que même quand tu es une grosse tâche, je n’arrive pas à te détester. » répondis-je directement, alors que je déposais mon regard sur lui. Je le détournai aussitôt. Niveau métaphore, je me trouvais pas mal, moi aussi. Il m’agaçait, pour la simple et bonne raison que je n’arrivais pas à le haïr. Et même si je n’avais pas voulu faire de ma réplique une flatterie, je croyais de tout cœur qu’elle ne pouvait pas être aussi désobligeante que celle qu’il m’avait lancé. Je soupirai légèrement. Il était nul. Nul. Vraiment nul. Archi nul. Extra nul. Méga nul. Giga nul. Le Dieu des nuls. J’essayais de ne pas l’insulter. C’était avec mal que je me retenais. Et malheureusement, son cas ne s’arrangeait pas avec la suite. L’idiot me répondait ce que je n’espérais pas, à savoir, le fait qu’il s’entendait plus ou moins bien avec tout le monde. Il indiqua tout de même ‘tant que leur âge mental restait au dessus des cinq ans’. De ce fait je présumais que non, il ne devait pas bien s’entendre avec tout le monde ; la moitié des habitants n’avaient pas cinq ans d’âge mental, à commencer par son grand copain, Cleveland, pourtant le doyen de la baraque. Il me fit part ensuite de son classement. J’apprenais que je partageais la première place du podium avec trois autres personnes. Je n’aurais pas pu en être plus ravie ! Ironique. Surtout quand il me donnait les noms : Cassiopée, Lizzie, Lou. Je ne savais pas qui était cette dernière, mais cette nouvelle me donnait tout sauf l’envie de la connaître. Je pense qu’il avait réussi à faire en sorte que je la déteste sans même que je n’ai à lui décerner un visage. Quant à l’homme-femme de la baraque, je n’arrivais même pas à trouver les mots ; j’avais juste honte d’apprendre qu’il lui accordait autant d’importance qu’il pouvait m’en accorder. Je serrais les dents. Je n’avais rien à ajouter. Je ne voulais peut-être rien ajouter, de peur qu’il n’aggrave encore un peu son cas. Il me demandait à son tour, si il y avait des gens que j’aimais bien. « J’aime beaucoup Beau, évidemment. Puis je trouve Lewis adorable. Elijah est plutôt cool, aussi. » Je répondais sincèrement, sans détour. « Après je ne connais même pas vraiment le reste. Je pourrais plus facilement te donner le nom de ceux que je n’aime pas. » Il y avait plus de personnes qui m’insupportaient que le contraire ; mais vu certain cas, ce n’était pas particulièrement étonnant. Puis je sentais ses doigts se déposer sur mon épaule. J’aurais préféré qu’il ne le fasse pas. Je n’arrivais pas à lui en vouloir. J’étais faible. Trop faible en sa compagnie. C’était moi l’idiote. Je soupirai doucement tout en me blottissant contre lui ; et malgré moi, je ne pouvais pas mettre ça sur le compte de la fraîcheur ambiante. Je n’avais aucune raison de le faire. Encore moins de déposer ma tête contre sa poitrine. Mais pourtant je le fis. Je fermais un instant les yeux, bercée par les battements de son cœur. Le silence n’avait jamais était aussi bavard qu’en ce moment, il n’en était pas moins agréable.
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MessageSujet: Re: how can we sleep when our beds are burning (ocy&gabe - 23.05, 23h) how can we sleep when our beds are burning (ocy&gabe - 23.05, 23h) EmptyMer 23 Mai - 18:22

Elle n’aime pas la tarte aux fraises. D’un côté, je me demande de quelle foutue planète il faut venir pour ne pas aimer ça. De l’autre, je remarque ma métaphore perd donc tout son charme –si elle en avait un tant soit peu. Un petit rire m’échappe. « Quel dommage. » je me contente de répondre. Allons, la bourde était déjà faite, je ne pouvais rien dire de plus. Je ne voulais pas même tenter de rattraper le coup ; Ocyllie avait sûrement compris le fond de la comparaison, elle allait devoir faire avec. Je tenterais d’être plus habile la prochaine fois. Ou la fois d’après. A voir. De toute manière, du moment qu’il s’agit de parler de…de « sentiments », ou d’ « affection » à la personne en question, il n’y a que deux issues possibles pour moi ; soit je deviens plus maladroit que d’habitude et fait tourner la conversation à la catastrophe, soit je fais mine de prendre la question à la légère et réponds par une plaisanterie qui détourne l’attention. Je suis incapable d’articuler des mots sérieux et sincères à ce sujet, excepté si l’on me met le dos au mur. J’avais merdé avec Cassiopée de la même manière plus tôt dans la semaine. C’est en pensant l’avoir blessée que j’avais pu lui avouer mon attachement. Je n’ai jamais connu d’autre schéma que celui-ci, sauf dans la période de ma vie avant mes onze ans. Je suis donc plutôt certain que viendra un moment où Ocyllie aura envie de me faire manger les pissenlits par la racine, et que ce n’est qu’alors que j’articulerai des mots justes. Sûrement sera-t-il trop tard. Je réalise suite à cela une chose ; la jeune femme, près de moi, mais aussi omniprésente dans mes pensées actuelles, a plus d’importance à mes yeux que cela encore. Sinon, pourquoi craindrais-je qu’elle me tourne le dos, qu’il soit trop tard, lorsque je parviendrais enfin à avouer mon affection ?
Quel genre d’affection ?
C’était ça, sa vraie question. J’ai foiré. Tant pis. J’écoute sa propre réponse ; j’ai l’honneur d’être comparé à un flan. "Charmant." Joie. Ah, et je suis une tâche. Super. Gabe, t’es nul. Nul. Vraiment nul. Archi nul. Extra nul. Méga nul. Giga nul. Le Dieu des nuls. Pour m’achever, Ocyllie cite le nom de Beau parmi ceux qu’elle aime bien. Non, pardon, elle « l’aime beaucoup ». Donc, « aimer bien » versus « aimer beaucoup » ? C’est Gabriel sur la touche. S’il y avait un mur, je me cognerais volontiers la tête dessus. Faute d’avoir un mur sous la main, je soupire. « Normal, Beau est ton binôme après tout. » j’articule finalement sans me rendre compte des longues secondes de silence qui séparent cette phrase du reste de la conversation. Le mot « binôme » sous-entends évidement tout ce qui englobe cette notion. Le binôme, c’est censé être notre idéal amoureux. Beau est son binôme. CQFD. Et pourquoi est-ce qu’elle se blottit ainsi, hein ? Je soupire à nouveau. Il y a quelque chose qui m’échappe, c’est certain.
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MessageSujet: Re: how can we sleep when our beds are burning (ocy&gabe - 23.05, 23h) how can we sleep when our beds are burning (ocy&gabe - 23.05, 23h) EmptyJeu 24 Mai - 17:20

Il semblait apprécier le coup du flan. Disons qu’ainsi nous étions égaux. Mais je n’en étais pas satisfaite, et d’un certain côté, je regrettais de ne pas lui avoir la vérité. Le vrai ‘comment je l’aime’. Mais c’était trop tard. Et il n’y a que les faibles qui vivent avec des regrets. J’osais juste espérer qu’il n’en reste pas à ce douteux jugement. Les quelques secondes qui succédaient ma réplique furent plutôt longues. Assez pour que moi-même je mette en doute ce que je venais de dire. J’avais grossi mes sentiments, je devais néanmoins l’avouer. Mais je souhaitais uniquement voir sa réaction. Peut-être espérer qu’il se montre jaloux ? J’espérais. Toujours trop. Trop et trop de choses. ‘Normal, Beau est ton binôme après tout.’ Normal. Oui, tout à fait normal. Je pensais au fait que ça faisait presque une semaine que je ne lui avais pas réellement parler, à mon binôme. Je ne saurais même pas dire s’il était toujours vivant à cette heure-ci. A croire que mon rapprochement soudain vers Gabriel nous éloignait. Non. C’est idiot. Ca n’avait aucun rapport. Je manquais juste d’attention, actuellement. Sans aucun doute. J’étais peut-être trop distraite, qui sait. « Mais pourtant ce qui n’est pas normal, c’est que je suis ici, avec toi, et pas avec Beau. » remarquai-je, d’un ton doux, bas. Je ne m’en plaignais pas. Je le remarquai simplement. Après tout Beau était mon idéal amoureux, paraissait-il. Que faisais-je dans les bras d’un autre ? Je n’en avais pas la moindre idée. La seule chose dont j’étais certaine, c’est que j’y étais bien, et à cet instant, il n’y avait que ça qui m’importait. Pourtant je me redressais. Finalement, je persistais à croire que j’agissais souvent en total désaccord avec mes sentiments. Bécasse ; pour l’être, je l’étais. Une belle et grosse bécasse. Je gardais ma main dans la sienne, assise en tailleur à côté de lui. Je le regardais fixement, un instant. Un long instant qui ne l’était pas tant que ça. Une poignée de seconde sur une montre. Une éternité dans ma tête. Je réfléchissais. Bien trop pour une si petite tête. « Tu crois que c’est une erreur… ? » La question me démangeait. Elle était sortie toute seule. Je serrais les lèvres. « …ce qu’on est entrain de faire ? » je laissai un bref silence entre deux mots « … nous ? » continuai-je doucement. J’avais osé le dire. Et oui, cette situation m’apeurait. J’étais comme une fillette dépourvue de sa télécommande. Je n’aimais pas être dans cette condition, en constante évolution. Je ne gérais rien. Plus rien. Et je n’aimais pas perdre le contrôle ; de ma tête, de mes actes, de mes sentiments. Mais c’est ce qu’il se produisait, depuis quelques temps. « Et ne fait pas comme si tu ne voyais pas de quoi je parle… » dis-je avec un sourire plus complice. Il n’avait pas d’échappatoires. Je ne lui laisserais plus l’occasion de me comparer à une tarte, cette fois ci. Je voulais son avis. Après tout, il était tout autant concerné que moi, impliqué que moi. Je voulais simplement qu’il me dise si ma naïveté était justifiée ; celle qui me poussait à croire que je ne suis pas seule à être attentionnée en sa présence, distraite en son absence.
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MessageSujet: Re: how can we sleep when our beds are burning (ocy&gabe - 23.05, 23h) how can we sleep when our beds are burning (ocy&gabe - 23.05, 23h) EmptyJeu 24 Mai - 21:51

Ce que souligna Ocyllie me surprit un instant, avant que je me rende compte que, oui, elle avait raison ; elle était là et nulle part ailleurs. J’esquissais un sourire, ma main exerçant une petite pression sur l’épaule de la jeune femme blottie contre moi. C’est vrai, ce n’est ‘pas normal’, mais je n’allais pas m’en plaindre. J’étais bien avec elle, malgré le fait qu’elle me fasse enchainer les bourdes comme jamais. J’étais d’ailleurs d’ajouter quoi que ce soit à sa phrase, histoire de ne pas être tenté d’articuler une nouvelle bêtise. J’allais m’initier à l’art de réfléchir avant de parler. Ocyllie quitta mon épaule pour s’assoir en tailleur non loin. Nos doigts restaient entrecroisés. Je me demandais à quoi est-ce qu’elle pouvait bien penser, tandis qu’elle ne me quittait pas des yeux. J’espérais seulement que ses précédents ne lui avaient pas ouvert les yeux, et qu’elle ne comptait pas s’en aller pour être là où il serait ‘normal’ qu’elle soit ; auprès de son partenaire. Mais ce n’est pas ce qui traverse ses lèvres. Elle parle d’une erreur, que je ne comprends pas bien. Je me redresse à mon tour, attentif. Sommes-nous censés être en train de faire quelque chose de mal pour qu’elle s’inquiète de la sorte. Non, je ne comprends pas plus. Puis elle ajoute ce « nous ». Il ne me semblait même pas être au courant qu’il existait un ‘nous’. Je ne m’étais jamais posé la question, car il ne m’était jamais apparu qu’Ocyllie puisse avoir assez d’affection pour moi, réciproquement à la mienne, pour qu’il y est quelque sorte de ‘nous’. Elle avait précédemment avoué que je lui plaisais, mais ça n’était qu’une affaire de physique d’après moi. Si ce n’était que ça, est-ce qu’elle serait vraiment ici plutôt qu’ailleurs ? Est-ce que c’était ça que je devais saisir ? Dans ce cas, il y a un ‘nous’. « Je le vois maintenant. » je réponds avec un sourire. Mais jusqu’alors, j’étais l’exemple type du mec complètement aveugle. Bon à donner des baffes. Je voyais à l’expression d’Ocyllie que je n’avais de moyen de me défiler. De toute manière, je ne le voulais pas ; j’avais compris la leçon, c’était maintenant, ou jamais. Je passais une main sur ma nuque, ajoutant simplement ; « Je pense pas qu’on fasse quoi que ce soit de mal. » Légèrement, je m’approche d’elle, gardant sa main dans la mienne, l’autre se pose sur sa joue. Mon regard reste planté dans le sien. « En fait, je pense même qu’on peut pas savoir ce qui est une erreur sans s’y risquer. » Tant que j’y suis, je me décide à prendre le risque, et, doucement, approche mon visage du sien. Je me souviens de la sensation que ça avait été se sentir son souffle tout proche la fois où elle s’était ravisée. Ce que je ne fais pas. Je dépose doucement un baiser léger sur ses lèvres. Puis un second plus appuyé. Plus amoureux. Quand je me détache d’elle, je cherche immédiatement son regard. Non sans avoir peur d’une réaction inattendue. « Personnellement, j’aime beaucoup la manière dont tu dis « nous ». » En réalité, j’appréciais surtout qu’il y ai un ‘nous’ à ses yeux.
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