WITH QUINCY

Nous étions toujours lorsqu’on était dans notre petite chambre sur un lit confortable. Ils avaient beau être confortables, je n’étais pas allongé dessus. Je me trouvais debout, en train de plier mes vêtements qui se trouvaient sur mon lit. « Salut » je voyais Quincy pénétrer dans notre superbe qui se trouvait rangé, maintenant que j’avais fait le ménage. Je ne supportais pas le bazar, c’était quelque chose qui m’agaçais le plus au monde et je ne comprenais pas comment certaines personnes pouvaient être aussi bordéliques. « Sa va ? » repris-je en empilant mon dernier t-shirt sur deux autres que j’avais fini de plier juste avant qu’elle entre. Vendredi dernier notre chambre avait déjà commencé à se vider. Et dire que nous étions la première équipe à perdre notre premier membre, c’était triste, mais nous n’allions pas nous laisser abattre, ce n’était que le début du jeu après tout.

Son cri me fit plaisir. Au moins, mon rangement faisait plaisir et était surprenant. Ou pas. J’avais l’impression que dans les propos de la demoiselle, elle m’accusait d’avoir rangé la chambre. Elle faisait des hypothèses totalement absurde, mais que je pris tout ça avec le sourire, pas blessé qu’elle pense que, comme elle dit, « je la prenne pour une cochonne », je pensais juste qu’un peu de rangement nous ferait tous du bien. C’est donc après l’avoir laissé parlé et déballer tout ce qu’elle avait à me dire, que je lui répondis avec une réponse des plus claires. « Et bien écoute sa va, je ne pensais à rien de tout ça en rangeant la chambre. Je n’arrivais tout simplement plus à vivre dans un endroit où on n’y trouve même plus ses affaires, alors je me suis dit qu’une chambre ranger et propre nous ferait tous du bien » je lui adressais un sourire, me tournant vers elle. « Tu préférais ton bordel organisé ? » les jeunes aimaient beaucoup se retrouver dans leur univers et dans leur bordel et même qu’ils ont souvent du mal à accepter qu’on touche à leurs affaires. D’ailleurs, je me demandais comment les autres allaient réagir.