WITH FRANCESC

J’étais sorti de la bibliothèque, un livre à la main, préférant lire en dehors de cette pièce, j’aurais l’impression d’être beaucoup moins isolé. Je marchais jusqu’au salon, avant de m’asseoir sur le grand canapé convivial. Je ne savais pas trop quoi faire pour le moment et n’ayant pas trop d’idée quant à mon hypothétique partenaire, je préférais faire le point dans ma tête, m’évadant dans la lecture. Mais j’avais trouvé un coéquipier avec qui passer mon temps. Quelque de mon équipe en plus, discuter avec cette personne sera un véritable plaisir pour moi. Du moins, s’il n’avait rien d’autre à faire de sa journée et apparemment ça avait tout l’air d’être le cas. « Comment vas-tu aujourd’hui ? » lui demandais-je en souriant. Un question bien banale, mais qui pourrait peut-être nous amener à une grande conversation par la suite.

La flemme, cette une maladie très fréquente chez les gens de nos jours, et pourtant personne n'en parle, les publicitaires préfèrent parler du sida ou tu cancer du col de l'utérus plutot que de prévenir les gens des risques de flemingite aigüe , en tout cas moi je suis née avec cette maladie et aucune association m'a sauvé! je trouve ça déplorable, je suis aussi malade qu'un paraplégique ! et pourtant. Aujourd'hui il fait très chaud et tout le monde est à la piscine ou dehors entrain de bronzer alors que moi je suis assis sur le canapé depuis maintenant plus d'une heure, je pense à tout et à rien. J'aimerais bien bouger, mais j'ai la flemme. Puis Elias arriva dans la pièce, l'air sérieux, un livre à la main, il s'asseyait devant moi, ile me demanda comme ça allait j'haussais les épaules « Yo godfather ! ça sva merci, et toi, » demandais-je par politesse. « Bon tu t'éclates bien ? »dis-je pour engager la conversation.

Ça me faisait sourire à chaque fois que Francesc m’appelait, je cite, « godfather » Je ne me voyais pas comme un parrain, mais il est vrai que si une tension quelconque apparaissait dans le groupe ou bien si quelqu’un ne se sentait pas à sa place à l’intérieur, je serais l’un des premiers à réagir, car j’aimais lorsque tout le monde s’entendait parfaitement bien. Loin de vivre dans un pays de Bisounours quand même, je savais garder la tête sur les épaules. « Ouais sa va » répondis-je le sourire aux lèvres, pour ne pas changer dans mes habitudes. « M’éclater ? » je regardais autour de moi ne voyant pas avec quoi je pourrais m’éclater. Je ne m’ennuyais pas à en mourir non plus, mais ce n’était pas comme si c’était la fête tous les jours. « Bah normal. Pourquoi, tu t’éclate bien toi ? » vu l’aperçu de son tempérament que j’avais pu avoir, je l’imaginais plutôt du genre, hyperactif, voulant tout le temps s’amuser dans n’importe quelle situation. J’étais impatient de savoir de quelle façon il s’éclatait alors que les premières activités n’avaient pas encore montrées le bout de leur nez.