WITH OCYLLIE

Voilà un réveil brusque ! Je m’étais levé en panique, choqué par l’heure à laquelle je m’étais levé. Ce n’était pas dans mes habitudes et je devais vraiment être fatigué pour m’être tout juste levé il y a quelques minutes. Cette heure m’avait totalement déboussolée et c’est pour cette raison que je ne pris ni petit déjeuner, ni repas du midi. Je ne ressentais pas l’envie de manger, mais plutôt de me décontracter en dessous de ce soleil. J’avais enfilé un jean et un t-shirt blanc tout simple avant se prendre la direction de la forêt. De loin, une silhouette que je ne tardai pas à rejoindre pour ne pas me balader tout seul. « Je peux me joindre à toi ? » Je me positionna à côté de la demoiselle, un sourire courtois aux lèvres historie d’être sûr de ne pas faire fuir la candidate.

Je venais de déjeuner. Et qui dit fin du repas, dit cigarette. Clope au bec, je m’évadais à l’extérieur avec l’envie particulière d’explorer les alentours. J’avais déjà eu l’occasion de parcourir cette forêt, mais c’est le seul lieu qui gardait pour moi encore une part de mystère (en excluant la salle des indices, évidement). C’est l’âme exploratrice que je m’engageais sur son chemin. Je finis rapidement rejoins par un de mes colocataires. Il demandait d’il pouvait se joindre à moi. « Bien sûre. » Répondis-je en lui adressant un sourire amical. Elias si mes souvenirs ne me trompaient pas. Je n’avais pas encore eu l’occasion d’échanger quelques mots avec lui, ça ne serait tarder. Puis je reprenais ma marche. « Ça te fais pas trop chier d’être enfermé dans cette bicoque avec autant de gamins ? » Lui demandais-je, curieuse. J’avais pour souvenir qu’il était un des darons de la maison. Il n’était pas vieux pour autant. Enfin, s’il l’était, sachez qu’il était très bien conservé.

Je continuais alors mon chemin aux côtés de la demoiselle à la réponse positive de celle-ci. Tous les deux dans la forêt, nous marchions paisiblement, pouvant à présent entamer notre première conversation. Il me semble qu’elle s’appelait Ocyllie, j’avais eu l’occasion d’entendre à plusieurs reprises son prénom, mais je ne lui avais jamais adressé la parole, enfin du moins par pour avoir une vraie conversation. Sa question était donc un moyen comme un autre de la lancer et je me fis un plaisir de lui répondre. « Et bien…je savais dans quoi je me lançais en m’inscrivant dans cette aventure. Pour le moment ils n’ont pas des comportements trop puérils, ce n’est pas comme si les premières disputes futiles étaient tombées. » De toute façon, je savais que je ferais tout pour éviter les disputes inutiles, mise à part si ça venait à plomber l’ambiance et que par conséquent, je ferais ce qu’il y a en mon pouvoir pour les raisonner. « Tu trouve que ce sont des " gamins " ? »