WITH LOU

Je me réveillais tout doucement. Une nouvelle journée commençait dans la chambre des Abelia. Je baillais longuement en regardant en face de moi. En face de moi se trouvait Lou qui colmatait totalement. Je souriais d’un air endormi. Nous nous regardions dans les yeux, nous avions l’air un peu absent. Je m’emparais d’un coussin qui se trouvait à côté de moi pour le lui balancer en pleine poire. C’était juste pour la réveiller (a) En bon tireur, celui-ci lui atterri en plein visage. Je ne pus m’empêcher de retenir un rire. « Bien dormi ? » demandais-je innocemment. En même temps, ce genre d’attitude, n’était pas du tout dans mes habitudes, mais la fatigue commençait peut-être à se faire ressentir à force de se lever trop tôt tous les matins. Il faudrait que je songe à faire une petite sieste cette après-midi, si je sens que je ne réponds plus de mes actes.

A moitié dans les vappes, je me réveille et m'assieds en tailleur dans mon lit, la couette toujours sur les genoux. Je me retrouve en face d'Elias, dans la même position que moi. Alors que je baille, je suis surprise par un coussin qui m'arrive en plein dans la figure, et qui a pour effet de me renvoyer à ma position allongée initiale. Merde, tous ces efforts pour me lever... Quand je me redresse, encore, j'ai droit à la fameuse question du : Bien dormi? Je rie avec lui, et dis : Dormi, j'ai très bien dormi, en revanche le réveil, c'est pas encore ça... Je récupère ensuite l'oreiller-projectile qu'il m'avait envoyé, et lui lance dessus. Sauf que j'suis pas tireur d'élite, moi, et je le manque. Ni une ni deux, je me lève, restant en mini-short et débardeur, et décide de passer au corps à corps. J'suis plus douée là dedans... Je m'écrie : PREND GAAAAAAARDE ! puis je me lance sur son lit. Vous avez dit sauvage ? J'vois pas de quoi vous voulez parler ! Je le pousse, pour lui rendre l'appareil et qu'il retombe allongé aussi. ensuite je pose mes deux mains sur chacune de ses épaules et dis : Neutralisé, mon cher !

Je rigolais en la voyant se rallonger, percuté par un oreiller. En tant normal elle l’aurait rattraper sans problème, mais ayant des réflexes très limités au réveil, ce n’était pas le cas. Pour moi, tout était RAS, elle aurait sans doute la flemme de se le ver pour prendre sa revanche, quoi que, je l’avais sans doute sous estimé. Tout était allé très vite et elle s’était vite remise de l’attaque que je lui avais lancé. Par réflexe, en la voyant sur mon lit, j’avais placé mes bras en position de défense, donc en avant, au cas ou elle tomberait sur moi. Je m’étais retrouvé allongé sur mon lit sans même comprendre pourquoi. La même sensation avait dut se faire chez la demoiselle lorsqu’elle s’était pris le projectile en pleine face. Je comprenais maintenant ce que ça faisait de se faire attaquer de si bon matin alors que nous sommes encore en train de colmater. Ses deux mains sur mes épaules, je ne pouvais lus bouger à présent. J’arrivais toute fois à bouger un petit peu mes avant bras ainsi que mes poignets ce qui m’aida pour la chatouiller à la taille afin qu’elle lâche sa prise pour m’aider à prendre le dessus. « Ou pas » répondis-je à sa dernière tirade, un grand sourire aux lèvres.

« Ou pas » Il dit ça en me chatouillant. Noon ! Pas les chatouilles ! S'teuplais Elias ! Hahahaha ! Arrête ! Eliaaas ! Je me tords de rire et un peu de douleur aussi, parce que trop rire, ça fait mal. Je finis par lâcher prise, et me laisse tomber sur le côté, sauf que je dérape et atterris tout droit sur le sol, assez violemment. On entend un bruit sourd. Je m'assieds en tailleur sur le sol, en gémissant. Puis, je regarde mon coude, et me rends compte qu'il saigne. En plaisantant, mais avec l'air le plus sérieux du monde, je pointe mon articulation vers le Godfather et dis : Regardeee ! Ca, c'est à cause de toi, terroriste va ! Puis laisse échapper un léger rire. J'en mourrai pas. Dommage pour certains, hein ?

Spoiler:

J’avais apparemment trouvé son point faible. En même temps les chatouilles étaient le point faible d’un peu tout le monde. Je la regardais se dandiner sur place en rigolant contre son gré avant de ne plus l’apercevoir. En effet, la demoiselle avait chut par terre dans un bruit pas des plus agréables. C’est sans plus attendre que je m’étais relevé pour voir si Lou allait bien. Je me sentais un peu coupable surtout en voyant la grosse égratignure sur son coude et elle, se vider tout son sang. Bon j’exagère à peine, mais disons que sa blessure ne devait pas être très agréable. « Je suis trop désolé Lou, attend je vais réparer mes bêtises » Je parti sans plus attendre chercher la trousse à infirmerie afin de l’asperger de désinfectant et lui mettre un très joli pansement. En attendant, je lui avais passé un mouchoir pour essayer d’arrêter le sang. J’avais fait des études de médecines, fallait bien que ça me serve. Le spray à la main, me voilà bien armé. « Attention, j’arrive avec une arme redoutable » je m’approchais, prêt à appuyer sur la détente.

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