WITH CASSIOPÉE

La villa semblait bien vide maintenant que les autres avaient interdiction de nous voir et encore moins de nous parler. Nous passeront une soirée entre maison séparé lundi prochain et ce sera sûrement bien calme. Je venais de dire au revoir à mon binôme que j’aurais bien aimé pouvoir parler durant la semaine qui arrivait, mais soit, la production en avait décidé autrement. Le prime avait touché à sa fin et ce n’était pas un, mais deux candidat qui n’était plus parmi nous ce soir là, Elijah qui avait décidé de quitter l’aventure pour je ne sais quelle raison et je trouvais ça dommage, puis Haley, personne dont-on entendait plus parler. Notre équipe avions réussi à récolter que quarante malheureux points, mais c’était largement assez pour ne pas se retrouver sur le sellette. Il ne restait plus que les Sollya et les Abelia, les deux clans aux noms le moins compliqué. Plus que deux chefs pour le moment, Cassiopée et moi-même. Il devait-être environs trois heures du matin lorsque l’écran c’était éteint pour nous laisser vaquer à nos occupations. J’avais donc engagé la conversation avec la chef d’équipe des Sollya, car entre chef d’équipe on se comprend, et m’étais dirigé vers la bibliothèque. « Deux personnes en un soir ça ne doit pas être facile » nous, les Abelia, avions la chance de n’avoir perdu qu’une membre de notre " famille ", mais ce dès le début de la journée. D’ailleurs, j’espérais fortement que Sly restera vendredi prochain. Nous étions entré dans la bibliothèque, ni vu ni connu aux yeux des autres habitants.

Effectivement ce n'était pas facile de perdre deux membres en un soir. Merci pour cette remarque des plus pertinentes mon cher gynécologue. Je haussais les épaules. « C'est la vie. Je finirais bien par m'habituer que Taziah a décidé de me coller dans une équipe de brêles. » Je parlais calmement. Je voulais donner l'impression que tout cela ne m'affectait pas. Le départ de Sunny en lui même ne me faisait ni chaud, ni froid. Le départ d'Elijah était celui qui m'affectait le plus. Je ne le pensais pas aussi lâche, lui qui avait qualifier l'acte de Blake comme quelque chose d'inadmissible. Voyant leurs comportements, j'avais envie de privilégier mon binôme à présent, mais je ne pouvais pas abandonner Orlando comme ça. Après tout, je lui avais fait la promesse de l'amener le plus loin possible. Peut-être que le plus loin possible devait s'arrêter là ? Je n'en savais rien. J'étais perdu. Il me fallait prendre une décision radicale. Au pire, je pensais à ma bouille de gamine et le reste j'en avais plus rien à foutre. Ouai, aussi. Je poussais un soupir d'agacement. « A ma place, tu ferrais quoi ? L'équipe ? Le binôme ? Ta propre peau ? » Les conseils d'un sage étaient toujours bon à prendre.

C’est sûr qu’elle n’était pas aidée, mais de là à dire ce genre de choses surtout ne sachant pas les raisons, était assez méchant. Il se pourrait que leur abandon soit tout à fait justifiable et peut-être même que ce soit pour quelque chose de grave et dans ces cas là tout jugement à la personne ne devrait pas être autorisé. Je ne souriais pas, ne rigolais pas à sa remarque, mais resta de marbre. Sûrement la fatigue qui se faisait aussi sentir et qui était mélangé au fait que ce qu’elle avait dit ne suscitait aucune réaction tout simplement. Je regardais les alentours, la laissant méditer sur ce qu’elle pensait être juste de faire, mais apparemment elle préférait avoir mon avis. Je ne pensais pas avoir un très bon avis là-dessus, mais je pouvais toujours essayer de lui donner conseille. « Ma propre peau sûrement pas, mais si j’aurais été dans ton cas j’aurais sûrement choisit mon binôme, mais j’aurais continué à être là pour les membres qui le mérite. Après en guise de points, dans les deux cas si tu abandonne soit ton binôme, soit ton équipe, tu finiras handicapée pour la suite de l’aventure » avant d’entrer ici j’avais été persuadé que de choisir entre mon équipe ou mon binôme aurait été un jeu d’enfant, mais une fois attaché aux personnes et surtout étant chef d’équipe et un esprit comme le mien, choisir se révélait être un tâche presque impossible.

« Ouai, mais tu veux faire comment quand tu te retrouves dans une équipe de quatre membres et que tu vois que ceux qui ne sont plus là sont partie par envie, par contrainte. » C'était décourageant. Je ne savais plus quoi penser de mes coéquipiers. Je m'attendais fortement à ce que l'un d'entre eux fassent ses valises de lui même pour retourner vivre une vie banale et sans aucune importance. Un soupir venait franchir la barrière que formait mes lèvres roses. Ramenant mes jambes vers ma poitrine, je posais mon menton sur mes genoux, encerclais mes chevilles de mes bras. « Si on se retrouve dernier une seule fois, c'est la fin. Moins on est, plus on a de chance de se retrouver sur le banc des nominés et plus on a de chance de sauter. » C'était évident. Ou pas. Tout doucement, je commençais à remuer de droite à gauche, un petit peu comme une petite fille qui vient de faire une bêtise. « Ou alors, le problème vient de moi. » Après tout, j'étais la chef de cette équipe. Peut-être que je n'avais pas saisis le but premier d'un chef qui était d'unir son équipe sans pour autant crier comme une cinglée en cas de crise. Je n'étais pas faite pour gouverner quoi que ce soit, c'était certains. Je devais me contenter d'être une simple citoyenne qui obéit aux ordres.

C’est sûr que la situation de la demoiselle n’était pas facile, mais en tant que chef d’équipe il fallait se préparer à ce genre d’évènements, car nous n’étions à l’abri de rien dans un jeu comme celui-ci. Je méditais longuement aux dires de Cassiopée me laissant réfléchir à quel bon conseil je pourrais lui fournir histoire qu’elle ne baisse pas les bras fasse à l’abandon de ses membres. Elle était le chef de son équipe après tout et si elle venait à ne plus être motivé pour faire gravir son équipe tout en haut, ce ne seront pas les autres qui le seront à sa place. « Moi je dis que tant que vous restez tous soudé, à deux ou encore à trois, vous pourrez aller loin dans l’aventure. Ce n’est pas la quantité qui compte, mais l’efficacité de mettre en place des stratégie ou autre pour ne pas se retrouver nominer. Dis toi que ce qui sont parti étaient les moins motivés et que maintenant il ne reste que ceux qui donneront tous qu’ils ont pour aller en final » je lui souriais et parti vers une table afin de m’y appuyer. « Le problème ne vient pas de toi, tu ne leur à pas mis une couteau sous la gorge pour les forcer à partir non ? Tu es toujours resté toi-même, à toujours tout fait pour ton équipe et tu ne les a pas torturer à ce que je sache. À moi que tu cache bien ton jeu, mais ce qui se passe dans la chambre des Sollya y reste. » une petite pointe d’humour ne faisait pas de mal.

Les dernières paroles d'Elias venaient à me faire sourire. Non, je n'étais pas une dictatrice prête à tout pour faire grimper mon équipe au plus haut sommet. Quoi que quand on y réfléchit, j'étais tout de même plutôt déterminée pour voir les membres de mon équipe aller le plus loin possible, peut-être même quitte à me sacrifier. Je me redressais légèrement. Je venais de reprendre du poil de la bête, mais à peine. « Si tu savais tout ce qui se passe dans la chambre des Sollya, tu prendrais peur. » je lâchait ça sur un ton enjoué presque comique parce qu'en réalité, il ne se passait jamais rien de spécial dans la chambre de mon équipe. Pas de partie de jambes en l'air. Pas de tueries sanguinaires. Pas de conversations qui puissent intéresser qui que ce soit. Une petite moue venait tout doucement, mais surement, s'emparer de mon visage. « C'est tellement calme qu'on pourrait donner l'impression de veiller un mort quand on s'y trouve tous ensemble. » Remarque quand nous nous y retrouvions tous ensemble, c'était pour dormir. Logique qu'il n'y ai pas de bruit dans un moment comme ce lui ci.

Je laissais mon imagination faire le reste, mais en même temps je n’avais pas très envie de savoir ce qu’il se passait là bas, même si j’étais assez curieux, je devais l’avouer. De toute façon écouter aux portes ce n’était pas mon truc, nous étions un peu tous en concurrence, mais je n’aimais pas ce terme là, je préférais vivre en parfaite harmonie avec tout le monde. Est-ce que je vivais dans une parfaite utopie ou encore dans le monde des Bisounours ? Je n’irais pas jusque là, mais j’appréciais le fait que tout le monde s’entende. Apparemment, ce n’était pas la fête dans leur équipe. C’était peut-être pour ça que la dernière fois je l’avais retrouvé à faire du trampoline sur son lit, elle s’était improvisée une petite fête à elle toute seule. Je déposais mes deux sur ses épaules et la regarda dans les yeux. « Es confiance en ton équipe Cassiopée et si tu sens que la bonne atmosphère n’est pas au rendez-vous tu n’as qu’à le leur faire savoir et peut-être qu’après tout s’arrangera. » j’avais de la chance ne pas avoir se problème là dans mon équipe.