Je venais tout juste d’arriver en terrasse lorsque j’aperçu Marilou, une candidate assez discrète et calme, me dire bonjour. J’appréciais beaucoup ce genre de candidats qui restaient posé. Pas besoin d’être surexciter, il faisait déjà assez chaud comme ça, ce n’était pas la peine d’en rajouter. Je me posais à ses côtés, la saluant à mon tour tout en lui souriant. « Tu fais quoi ? » je regardais son petit bloc note, le désignant de la tête. Peut-être dessinait-elle ou bien qu’elle écrivait des poèmes, je n’en savais rien, mais ce serait avec joie d’en apprendre d’avantage sur ses occupations.

Le calme et la discrétion de Marilou faisait d’elle une parfaite enfant sage et je me demandais réellement quel secret se cachait derrière cette personnalité si angélique. Son secret avait sans doute un rapport avec le drame ou encore le tragique et les indices reçu durant le prime en été la preuve même, mais par où commencer. En même temps les sujets secrets devaient fuser dans la villa. « ça t’aide à te sentir mieux, à te libérer un peu ? » demandais-je en souriant. Je ne faisait que me renseigner, car écrire dans un calepin n’avait rien d’anodin.

« Tu as pour habitude de rester plus à l’écart des gens ? Tu n’aime pas trop être en contact avec trop de personnes que tu ne connais pas ? » j’avais peur sur le moment d’être trop curieux, mais après tout, nous l’étions un peu tous dans l’aventure et il valait mieux l’être. Mon but premier n’était pas de découvrir les secrets de tout le monde, mais disons que ça faisait parti du jeu. Pour le moment, mon but était tout simplement d’en savoir un peu plus sur Marilou, car même si je ne lui avais encore jamais adressé la parole auparavant, j’avais eu l’occasion de l’observer durant les soirées ou autre et elle m’avait toujours beaucoup intrigué. Les personnalités calmes comme elle était très appréciées chez ce qui me donnait d’avantage envie de parler avec cette personne.

J’écoutais attentivement la réponse à ma question. Je me faisais sans doute passer pour le curieux de cette saison, mais je ne pouvais pas être pire que les autres, car les questions fusaient dans ce genre d’aventure. « Je comprends » un sourire apparu sur mes lèvres. J’allais subir moi aussi un petit interrogatoire à mon avis. « Et bien oui et non. Je vais très facilement vers les autres et je n’ai aucun mal à entamer la discussion avec eux, mais de là à m’incruster sans gêne vers un groupe de personnes non, car je me sentirais trop mal à l’aise et pas à ma place. » mes réponses étaient toujours complètes et parfaitement bien construites sans vouloir me venter, espérant à chaque fois avoir bien répondu à la personne se trouvant en face de moi.