Le prime était terminé, à la bohneur, j'avais eu de la chance cette fois-ci, il ne m'était arrivé aucune connerie, Elias était sauvé et les Waratah venait de perdre leur chef, tout allait pour le mieux dans le meilleur du monde. Une fois terminé il fallait que j'aille me reposer dans le jacuzzi, je plongeai dedans et fermai les yeux, c'était agréable quand même. Lorsque j'ouvris les yeux je vis Mercy du coin de l'oeil - héé .. t'es moche - lachais-je avec un léger rictus

Le prime s'était terminé. Cesc était sûrement parti se coucher, ou alors il se fumait peut être une clope quelque part. Dans tout les cas, je ne le rejoindrais pas dans mon lit tout de suite. J'avais décidé de me détendre dans le jacuzzi. Il était deux heures du matin quand je rentrais dans le bain à bulles, vêtue d'un simple bikini. - héé .. t'es moche - entendis-je. J'étais pourtant sûre d'être seule quand j'étais entrée. Cesc arborait un léger rictus. Je lui lançais de l'eau, avec mes mains. « Tu sais ce qu'elle te dit, la moche ? » Je levais mon majeur en sa direction. C'était pas méchant, bien sûr.

Je la suivais de l'oeil et la vit s'installait dans le jacuzzi, elle me jettait de l'eau et me tendit son plus beau doigt, - héé .. t'es moche - lachais-je avec un léger rictus, je me redressais et m'emparai de son doigt j'arquai un sourcil - alors qu'est ce qu'il me dit le gros cul ? - dis-je avec un léger sourire

Cesc se leva et s'empara de mon doigt. - alors qu'est ce qu'il me dit le gros cul ? - Je levais les yeux au ciel. De mon autre main, je remontais mon haut de maillot de bain. On sait jamais, avec ce petit voyeur, là ! « Euh... Eeeeh, mais lâche moi ! » Je secouais ma main dans tout les sens pour qu'il me lâche le doigt.

Elle tenta tant bien que mal de sortir son doigt de ma main, mais en vain, je souris à sa tentative désespérées, c'était mignon tout, plein, avec mon autre main, je lui chatouillais les côte, - c'est quoi le mot magique, hein ? - oui faut rester poli tout de même !

Cesc commença à me chatouiller. Oh non, pas ça ! Il savait bien que j'étais extrêmement chatouilleuse. Il me demandait le mot magique, tenant toujours mon doigt dans sa main. J'avais pas envie de capituler mais j'avais pas non plus envie de rester sa prisonnière à vie. « S'il te plait, mon Cesc chéri d'amour que j'adore ? » fis-je, en me tordant de rire, sous les chatouilles.

Je souris fier de moi, oui c'était pas bien compliqué n'est ce pas? Je suis pas très difficile comme mec en fait, il faut juste savoir me parler, une fois que c'est fait ça se passe généralement très bien je cessais donc mes chatouilles et lâchai son doigt - j'préfère - dis-je avec un faux regard noir, je m'éloignai et fis la planche - heureusement que ça existe ce truc ! comme moi ! - oui je suis très humble comme mec.

Après l'avoir supplié de lâcher mon doigt, Cesc lui rendit enfin sa liberté. Je profitais alors du jacuzzi, où j'étais déjà allée plusieurs fois, mais que j'adorais toujours autant. Le jeune homme se mit sur le dos et fit la planche sur l'eau, tranquille en mode kéké des plages. - heureusement que ça existe ce truc ! comme moi ! - Et les chevilles, ça va ? Non mais je vous jure ! Ce mec n'avait pas une once de humilité en lui. « J'avoue, on est trop bien, là ! » Le ''j'avoue'' c'était pour le jacuzzi, pas pour Cesc. Je lui appuyais sur le ventre de toutes mes forces pour voir s'il coulait. Après tout pourquoi pas ? Si ça l'empêche de parler et que ça me laisse me détendre enfin.

JJ'avais rien demandé et la fille elle vient me couler, elle tient pas à la vie c'est ça en fait ? Je ne luttai pas et me laissais couler jusqu'au fond du jacuzzi, à ce moment là, je sortis de l'eau, et l'attrapais par les pieds et la fit basculer sur le dos toujours en lui tenant le pied, je la ramenais vers moi - bon j'fais quoi avec toi, j'te noie ? ou j'te laisse la vie ? - j'suis cool quand même comme type ! Je lui laisse le choix

Cesc m'intriguait. C'était sûrement pour ça que j'aimais bien passer du temps avec lui. Parce que je ne savais jamais comment il allait réagir et ça me plaisait de ne pas avoir à faire la conversation avec un robot répétant sans cesse la même chose. (…) Je le regardais couler au fond de l'eau bouillante pleine de bulles. En remontant, il m'attrapa. - bon j'fais quoi avec toi, j'te noie ? ou j'te laisse la vie ? – Je m'approchais de son visage et lui plaquais un rapide baiser amical sur ses lèvres mouillées. « Tu préfères pas me laisser en vie, moi, ta super copine de la mort ? » fis-je, angélique, faisant apparaître une moue joueuse sur ma bouche.

Je tenais à prénsent ses deux pieds, j'avais le pouvoir, eh ouais, comme d'habitude vous me direz, je lui proposais deux options, l'une je la noie, deux je la laisse tranquille, elle s'approcha et me déposais un furtif baiser sur les lèvres, avant de me lâcher sur un ton mielleux au possible, que je pouvais pas faire ça, je souris amusé - ça tombe bien j'adore les défis dis-je en lui mettant la tête sous l'eau

Apparemment, quoi que j'aurais pu répondre, Cesc m'aurait coulée dans tout les cas. - ça tombe bien j'adore les défis – Alors comme ça il préférait me noyer ! « Non, att... » Il ne me laissa pas finir et me mit la tête sous l'eau. Le salop ! J'essayais de remonter comme je pouvais. « On est quittes, alors... » fis-je, en fronçant le nez. J'attendis qu'il regarde ailleurs pour l'arroser un maximum. « Ou pas ! » lançais-je, narquoise.

Je l'avais noyé, je croyais que c'était la fin de notre petit jeu, mais non fallait qu'elle en rajoute, elle me jeta de l'eau alors que j'avais le dos tourné, je me mis sur le bord de la piscine et prit un moue triste - la c'est bon j'en ai jusque là, t'es dégueulasse avec moi - ne serait-ce pas une petite larme que je vois là ?

Le pauvre chou à sa maman ! Il s'était fait arrosé par une fille ! Il allait en mourir, c'était sûr. Un vrai gamin, ce Cesc. Enfin, j'avoue, j'étais mal placée pour dire ça. Il se mit au bord du bassin, tout tristounet. - la c'est bon j'en ai jusque là, t'es dégueulasse avec moi - Je fis style de le réconforter, passant une main sur ses épaules. « Mon pauvre chéri ! C'est parce que tu peux pas riposter que tu boudes ? répliquais-je, moqueuse.

En plus elle se moque de moi quoi! J'y crois pas, c'est de la folie ça, il est où le respect, à mon époque ça existait pas ça, les femmes faisaient la cuisine et ça s'arrêtait là tout simplement. Elle me consola faussement en prenant un ton maternel me demanda si je boudais du fait que je ne pouvais pas riposter. Je sortis la tête de mes mains - non c'est plutôt parce que toi et ton gros cul vous prenez vraiment trop de place - dis-je sur un ton désinvolte, c'est vrai c'était très petit, mais j'adore ça faire dans le petit

Maintenant c'était moi qui gênait. On aura tout vous ! Grâce à Cesc, on sait que je suis grosse, conne, moche. C'est top, tout ça ! Tout ce que je ne savais pas – et que je mourrais d'envie de savoir – c'est s'il était sérieux. Parce que là, ça changeait la donne. Jusque là, je n'avais pas imaginé cette possibilité mais il était vrai que nous ne prenions pas de gants, tout les deux. « Je peux m'en aller, si tu veux ! » Je croisais les bras sur ma poitrine. Cesc était vraiment spécial. « Avoue, tu m'aimes pas c'est ça ? »

Maintenant elle voulait partir, manquait plus que ça t'sais, j'allais me retrouver tout seul dans le jacuzzi, bon j'aurais eu peut être un peu plus de place, mais ça c'est pas le soucis. Je fis un signe négatif de la tête - tu sais si tu pars c'est comme si tu enlevé à un chat sa pelotte de laine, il devient dépressif ! - bah oui, c'est logique, j'ai été scientifique dans une vie antérieur bref
- tu boudes ? - demandais-je d'un ton mielleux

Peut être que c'était ça qu'il voulait vraiment, le Cesc. Que je parte. Pas seulement du jacuzzi, mais du jeu aussi. Comme ça, je le laisserais tranquille, il aurait mon lit pour lui tout seul, y'aura plus mon gros cul qui gênera, vous voyez. J'arquais les sourcils. « Tu me prends pour ton jouet, t'es sérieux, là ? » Faut pas me prendre pour une conne, moi. J'acceptais pas qu'on me prenne pour un jouet, je pensais que je valais plus que ça, quand même. Putain, Cesc, c'est réellement ce que tu penses du moi ? Il me demandait si je boudais. « Moui. » Non, je boudais pas. Mais il me fallait mon cota de mensonge pour la soirée, vous voyez.

Elle est sérieuse là ? Je lui fait un compliment tout mignon et tout, et la meuf elle croit que c'est un reproche et croit que je la prend pour mon jouet, jouet quoi ! Doudou je veux bien, mais pas jouet ! Faut pas déconné, je lâchai tout simplement un léger " tss" en guise de réponse, là ça m'fou le seum, elle est ouf. Elle boudait apparemment manquait plus que ça. Je lui bouchai le nez pour l'empêcher de respirer - ok, tant que tu boudes, je t'empêche de respirer - ça c'est de la négociation !

Pour moi, être comparée à une pelote de laine n'était pas vraiment un compliment. La pelote était le jouet du chat. Jouet qu'il ne lâchait qu'après avoir abîmé, déchiré. Et qu'il rejetait ensuite. Pour la première fois, je me rendais compte que je me rapprochais de plus en plus dangereusement de Cesc. Mais bizarrement, ça ne me dérangeait même pas. Le brun me boucha le nez et me dit qu'il m'empêcherait de respirer tant que je continuerais de bouder. « Je peux encore respirer par la bouche... » fis-je, amusée. Fallait quelque chose pour sa couvrir aussi. Putain, mais qu'est ce que je faisais ? J'insinuais des choses, dans mes paroles, dans mes gestes, que je n'assumerais jamais. Tant pis, je préférais largement vivre le moment présent.