WITH CASSIOPÉE

Ni trop tôt, ni trop tard, je venais occuper mon temps dans la véranda de la villa. Je n’allais pas tarder à retourner en cuisine pour aller déjeuner, mais en attendant, je trouvais meilleure occupation comme discuter avec les candidats présents dans cet endroit. Je dirais plus pour discuter avec une candidate. Qui se trouvait d’ailleurs, être seule. Un sourire aux lèvres, je m’approchai doucement d’elle pour ne pas l’effrayer de ma venue soudaine. « Est-ce normal de voir une demoiselle telle que vous, toute seule, assise là ? » je lui souriais, la reconnaissant très bien, sachant qu’elle était elle aussi, chef de son propre clan. Nous aurions peut-être l’occasion de devoir collaborer un de ces quatre. Mon regard se tourna vers les grandes baie vitrée. C’était tout à fait splendide, grand et lumineux, c’était agréable et nous n’avions pas l’impression d’être totalement enfermé avec ça. Je remis toute mon intention sur la demoiselle, assise là, sans personne aux alentours mise à part moi.

C’est dingue, mais depuis que Cassiopée se trouve dans cette putain de baraque il lui est impossible de dormir au-delà de quatorze heure, chose totalement étrange lorsque la connait et qu’on sait que ses nuits, lorsqu’elle ne se trouve pas en cours, prennent fin vers quatre, voire même cinq heures de l’après-midi. Non vraiment, y’a un truc qui cloche là. Elle ne savait quoi faire. La plupart des candidats étaient encore dans les bras de Morphée et elle ne voulait pas les réveiller. Enfin si, elle était plutôt tentée d’aller emmerder Orlando ou encore Quincy, voir même Francesc ou Sly, mais non elle ne les connaissait pas encore assez pour se permettre ce genre de folie. Alors après un détour par la salle de bain, la belle était venue se réfugier dans la véranda. Au moins là-bas elle pourrait faire tout le bruit qu’elle voulait sans prendre le risque de déranger qui que ce soit. La petite fouine qu’elle était se mettait à farfouiller dans tous les coins en espérant trouver des indices sur un secret ou alors un petit billet caché derrière un tableau. Beh quoi le rêve était encore la seule chose qui n’était pas taxé non ? Lorsqu’un bâillement venait s’emparait de son joli visage, Cassiopée se laissait tomber sur l’un des divans présent dans la pièce. Elle fermait les yeux. Le marchand de sable allait passer. Une voix masculine la faisait sursauter. Comme une gamine, elle se frottait les yeux avant d’apercevoir la silhouette d’un homme plutôt mur. Elle lui adressait un sourire. « Vous pouvez me tutoyer vous savez. » lâchait-elle d’une voix toute douce en se redressant tout en serrant ses jambes contre sa poitrine pour les encercler de ses bras. « Sinon j’étais en train de jouer les petites fouines quand Morphée a décidé qu’il était temps pour moi de me blottir une nouvelle fois dans ses bras. »

Le vouvoiement était une sorte de politesse et de respect en vers une personne qu’on ne connaissait pas et avec qui on entretenait une conversation. Cela pouvait aussi vieillir certaines personnes et donc, je ne la fis pas répéter deux fois pour la tutoyer histoire de ne pas la vexer. Je pouvais tout à fait comprendre qu’elle n’est pas l’habitude d’entendre des hommes la vouvoyer. Je souriais à sa réponse pour lui montrer que j’étais un candidat tout à fait inoffensif. « Comme tu voudras » et voilà, le tutoiement avait déjà commencé et je m’y habituerais très vite. J’écoutais avec intention la réponse de mademoiselle, amusé par le fait qu’elle est faillit se rendormir juste avant mon arrivée. « Désolé si j’ai perturbé ton sommeil alors. Il n’est pourtant pas vraiment l’heure de dormir » certaines personnes se fatiguaient plus que d’autres. Elle en faisait peut-être parti. Le fait de rester seul pendant pas mal de temps, sans personne aux alentours et sans rien faire, pouvait nous entraîner dans de la somnolence pour finir avec un assoupissement et enfin s’endormir.

Hors de question que quelqu’un vienne la vouvoyer. Elle n’était pas là pour jouer les princesses capricieuses même si le vouvoiement était une forme de politesse qu’elle-même utilisé. D’ailleurs, la preuve, elle venait de vouvoyer le candidat qui se trouvait devant elle. Il avait l’air bien plus âgé que la plupart. Un plus pour son équipe d’avoir un homme réfléchi avec eux. D’ailleurs, il lui semblait bien qu’il était chef de son équipe, mais elle ne voulait rien avancer de peur de se tromper une nouvelle fois. Be houai, si elle était intelligente tout le monde serait au courant non ? Enfin, passons. Cassiopée ne pouvait s’empêcher de sourire lorsqu’il lui faisait remarquer que ce n’était pas l’heure de dormir. « Disons que je n’ai pas pour habitude me lever aussi tôt quand je ne dois pas me rendre en cours. » Elle haussait les épaules un peu comme une gamine avec son sourire innocent sur les lèvres. Une véritable poupée avec son regard azur. Elle ne pouvait pas rester en place plus de deux petites minutes. Déjà la belle changeait de position pour s’installer en tailleur, le dos bien droit. Y’a comme une tendance de yoga dans l’air ? « Tant que j’y suis, moi c’est Cassiopée. » Souriante, elle lui tentait une main amicale.

Les personnes ayant l’habitude de se lever tôt toute la semaine prenait en quelque sorte des vacances et d’ailleurs, je faisais parti de ces gens là. « Je te comprends, un peu de repos ça fait du bien » je m’asseyais à côté d’elle en souriant. Si je l’écoutais, je pourrais faire comme elle, fermer les yeux et me laisser bercer par les bras de Morphée, mais non, il en était hors de question et puis de toute façon, je n’y parviendrais pas. Une fois levé, il m’était impossible de me rendormir même après une nuit blanche. Que ce soit en pleine après-midi ou tôt le matin, je n’y arrivais pas. Parfois c’était assez agaçant, mais en même temps, c’était devenu une habitude. « Elias » lui dis-je en souriant. « Enchanté de faire ta connaissance » en voyant sa main tendu vers moi, je lui pris et au lieu de la serrer, en gentleman que j’étais -sans me lancer de fleur c’est loin d’être mon genre- je lui déposai un baise main sur le haut de sa main, un sourire aux lèvres. Je la lâchai doucement, laissant mon visage s’illuminer, de si bon matin.

Ainsi l’homme qui se trouvait dans la même pièce qu’elle se prénommait Elias. A c’était donc lui le fameux Elias qu’elle avait confondu avec un certain Elijah qui se trouvait dans son équipe. Effectivement, les deux candidats n’avaient quasiment rien à voir l’un avec l’autre. Avec beaucoup de délicatesse, il attrapait la main que Cassiopée lui tendait avant de venir déposer un baiser sur le dos de celle-ci. Les joues de la demoiselle venaient à virer au rose. Elle n’avait pas l’habitude qu’on la traite de la sorte tout simplement, n’y voyait rien d’autre. Il faut avouer qu’en règle générale lorsque les hommes s’adressent à elle ils ont tendance à vite se montrer et à ne pas y aller par quatre chemins pour lui faire des propositions plus qu’indécente. Elle lui adressait un bref sourire timide. « Vous faite quoi dans la vie ? » demandait-elle d’une voix toute douce. Elle n’osait pas le tutoyer. Beh ouai, elle ne savait pas que âge il avait, mais une chose était sûre il était bien plus âgé qu’elle et tout le monde sait très bien que c’est d’une incorrection sans nom de tutoyer quelqu’un de plus vieux que soi. Ah Cassiopée et l’éducation, tout un art.

J’avais l’impression de vieillir de dix ans lorsqu’elle me vouvoyait à son tour. Si on se serait vouvoyez tous les deux, cela ne m’aurait probablement pas gêné, mais le fait que je la tutoie et elle l’inverse, plaçait entre nous un grand écart d’âge. Ça devait sûrement être le cas, mais autant ne pas faire un écart encore plus grand et plus visible. « Tu peux me tutoyer aussi » je vis alors ses joues rosir suite à mon geste en guise de salutation, ce qui me fis sourire. « Et bien je travaille en tant que gynécologue » mon travail pouvait avoir des airs de pervers, mais j’étais tout le contraire ce qui avait tendance à en surprendre plus d’un. Je n’avais jamais eu honte de dire à haute dans quoi je travaillais ou encore il y a quelques années, dans quoi j’étudiais. « Et toi ? » par principe, je lui renvoyais sa question. Par principe, mais aussi par curiosité.

Un gynécologue ? Intéressant. « Si j’ai des petits problèmes à ce niveau-là, je sais qui appeler. » lâchait-elle alors qu’un sourire amusé prenait place sur ses lèvres pour venir illuminer son visage. Ce n’est qu’après avoir parlé que la belle se rendait compte de ce qu’elle venait de dire. Cassiopée était le genre de nana à mettre les deux pieds dans le plat. Elle parlait avant de réfléchir. Putain, mais quelle conne elle était. « Enfin je veux … dire … que beh si … ça arrive sans qu’on le veuille ce genre de chose donc … » reprenait-elle comme pour se justifier sauf qu’elle était en train de s’enfoncer encore un petit peu plus. Elias devait très certainement être en train de la prendre pour une folle. Remarque, cela ne changeait pas des autres et de d’habitude. Au final, elle essayait de se sauver de cette situation en répondant à une question. « Je suis en formation pour devenir hôtesse de l’air comme ma maman. » déclairait-elle sur un ton enfantin. On lui aurait le bon dieu sans confession à cette gamine je vous jure.

Je rigolais aux paroles de Cassioppée. Elle ne savait plus où se mettre la pauvre alors que je ne trouvais pas ça déplacé. J’avais tout à fait saisi de quoi elle voulait parler et ce n’était pas un sujet embarrassant ou inapproprié. C’tait juste mon boulot et si elle avait des problèmes "à ce niveau-là", je me ferais une joie de l’aider, rendre des services à toujours été ma spécialité. « Ne t’en fais pas j’ai compris et oui tu pourras toujours m’appeler si tu as des problèmes comme ça » dis-je en souriant la soulageant de ce sujet délicat pour la demoiselle. Changeons de sujet, elle avait bien raison, intéressons nous un peu plus à la demoiselle. Un travail que la fille reprenait, voilà qui était amusant de pratiquer le même boulot de mère en fille. « C’est fait exprès de faire le même métier que ta mère ou bien à force de l’à voir travailler dans ce milieu là, ça a fini par te plaire ? » toujours assis, je me retournais vers elle, afin de mieux me positionner pour mieux la regarder.

Autant le reconnaitre Cassiopée ne réfléchissait pas toujours avant d’ouvrir la bouche et là elle venait de mettre les deux pieds dans le plat. Non, mais sérieusement parler de se faire tripoter par un autre candidat juste parce que ce dernier est gynécologue c’est quand même un petit peu fort. Oh punaise, voilà maintenant que pour conclure le tout Elias lui disait qu’elle pourrait faire appel à lui en cas de problème intime. En temps normal elle n’avait pas honte de parler de ça, elle était même plutôt ouverte d’esprit, mais là la belle avait complètement oubliée qu’il y avait tout un tas de caméras et de micros partout autour d’eux et que des millions de téléspectateurs étaient en train d’écouter les bêtises qu’elle racontait. Elle ne savait pas vraiment pourquoi, mais elle était presque sûre que cette conversation allait rester dans les annales de l’émission. Finalement, il passait sur un autre sujet, les études de la jeune femme. Cassiopée était passionnée par son futur métier. Depuis toute petite elle rêvait de faire comme sa maman. « Ce sont surtout mes nombreux voyages qui m’ont donnés envie de faire ce métier. Après je ne peux pas affirmer que le fait que ma mère soit elle aussi hôtesse de l’air ne m’ai pas influencé, mais c’est surtout le côté je pars pour tel pays et je reviens dans trois jours avec une escale à l’autre bout du monde pour découvrir la ville qui font que j’ai vraiment envie de faire ça pour le reste de ma vie. Après j’apprécie le contact humain, donc c’est un plus. » déclarait-elle avant de lâcher un sourire à son interlocuteur.

J’écoutais les longues paroles de la demoiselle très attentivement. Pour certains ça n’aurait pas été intéressant du début jusqu’à la fin, mais pour moi, je trouvais cette passion pour le voyage fascinant. Je n’avais pas put voyagé énormément durant toute mon adolescence, mais je m’étais ensuite un petit peu rattrapé une fois mes études terminées. « Et tu as voyagé où ? Ou bien tu aimerais voyagé où ? » elle devait sûrement avoir LE pays de ses rêves qu’elle aimerait à tout prix aller. « Mais je ne suis pas sûr qu’en tant qu’hôtesse de l’air tu as le droit de visiter tous ses pays, tu ne dois pas par la suite reprendre un autre avion à chaque fois pour être hôtesse autre part ? » je ne connaissais pas énormément ce métier et en apprendre plus ne me dérangeait pas du tout. J’étais ouvert à toute sorte d’apprentissage et ce serait avec joie que je me ferais renseigner par la jolie Cassioppée.

« J’ai énormément voyagé. J’ai dû aller dans quasiment tous les pays depuis que je suis gamine, mais récemment j’ai fait l’Ethiopie, la Colombie, l’Italie, l’Egypte, l’Angleterre, l’Allemagne, la France et la Jordanie. » Effectivement la belle n’a pas menti en affirmant qu’elle était souvent en déplacement. Remarque elle n’y était pas pour grand-chose. Très souvent elle se rendait dans à l’étranger pour les études. Elle était sur le point d’avoir son diplôme, pour la plus grande joie de ses parents, et les différentes compagnies aériennes n’hésitaient pas à faire appel à ses services. Un plus pour l’avenir, elle avait déjà de l’expérience dans le métier. « Sinon le pays que je trouve vraiment classe c’est les Etats-Unis. Tout est tellement plus grands là. » reprenait-elle un sourire sur les lèvres. Quand elle parlait de voyage, les yeux azurs de la gamine se mettaient à briller comme jamais. Elle semblait rêveuse. « Disons qu’entre deux vols, tu as toujours un jour de repos. Ce qui fait que tu as le temps pour visiter la ville dans laquelle tu te trouves. »

Waou ! Je restais bouche bée face à ses nombreux voyage. Elle avait même eu la chance de partir en France. Quelle chanceuse. Ce sera maintenant difficile de voyager sans tomber sur des pays qu’elle a déjà visité, même s’il lui restait encore quelques pays magrébins ou encore les pays asiatiques. « Et beh, ça en fait des pays » finis-je par conclure, même s’il n’y avait pas besoin de ça pour savoir qu’elle avait en effet, beaucoup voyagé. Son pays préféré n’était pas spécialement surprenant, car nombreux étaient les personnes ayant le rêve américain dans leur tête. Personnellement, ce n’était pas un pays qui me branchait et si quelqu’un venait à m’offrir un voyage gratuit, je ne choisirais pas celui-là. Je souriais, écoutant la suite de ses informations. « ça doit être passionnant quand même. Visiter, en apprendre plus sur la culture et l’histoire de chaque pays. » J’aimerais bien voyager autant qu’elle et pourtant ce n’était pas l’argent qui manquait, mais seulement le temps.

« C’est même super excitant tu veux dire. » disait-elle rêveuse. Il ne se passait pas une seule année sans que Cassiopée ne s’envole pas pour l’autre bout du monde. Il lui arrivait même d’enchainer plusieurs voyages à la suite. Elle pouvait très bien se rendre en France et de là partir en Colombie puis au Laos. Le sourire qu’elle portait sur les lèvres ne faisait que s’intensifier. « Je suis d’un naturel plutôt généreux, du coup ma passion des voyages et cette qualités me permettent de venir en aide à certaines populations et je dois avouer que j’en suis plutôt très fière. Je pense que j’apprends plus en allant dans les pays pauvres et en vivant comme la majeure partie des habitants qu’en visitant des musées à longueurs de journée. » Elle haussait les épaules, regardait autour d’elle. « Et si tu me parlais de toi un petit peu. Raconte-moi tes passions, ce que tu détestes ou encore parle-moi de ta vie privée. » On venait de parler un petit peu trop d’elle à son goût et elle ne voulait pas se perdre encore plus dans la conversation de peur de révéler un quelconque indice sur son secret. Elle venait de passer en mode curieuse et comptait bien tirer profit de ce trait de sa personnalité.

Ça je n’en doutais pas. Je m’imaginais tout ce que je pourrais apprendre dans tous ces différents pays, mais apparemment ce n’était pas le but premier de Cassiopée une fois là bas. Je me sentais soudainement égoïste et c’est pour cette raison que je me tus assez longtemps pour lui laisser me poser des questions, sinon j’aurais sans doute continué sur ma lancé. Mon regard ailleurs, je finis très vite par le redéposer sur la demoiselle, un sourire aux lèvres en apprenant qu’il fallait à présent que je parle de moi. « Et bien j’aimerais aussi beaucoup voyagé, car j’aime partir à l’aventure voir ce qui pourrait m’arriver. Par exemple me lever un matin et me dire " hop je m’en vais à Paris aujourd’hui " » dis-je en rigolant. « Comme ça je ne vois pas vraiment les choses que je pourrais détester ou encore ce qui me passionne totalement, à par le savoir. C’est vrai que j’adore en apprendre un peu plus tous les jours » j’espérais au moins ne pas me faire passer pour la grosse tête de l’aventure.

Ainsi Elias était un garçon passionné par le savoir. Il affirmait aimer en apprendre chaque jour un petit peu plus. Un sourire innocent venir prendre place sur les lèvres rosées de la belle. Elle ne savait pas vraiment pourquoi, mais elle avait l'impression qu'il s'agissait qu'un homme calme et posé. Elle savait parfaitement qu'elle pouvait venir le voir pour lui parler de ses états d'âme ou encore pour lui faire part de certains petits problème.  « Je ne sais pas pourquoi, mais je suis certaine que tu es le genre de mec qui aime passer du temps à fouiner dans les rayons d'une bibliothèque. » disait-elle d'une voix toute douce qui collait bien à son esprit attachant. Son dos venait de cogner contre le dossier du divan sur lequel elle se trouvait. Cassiopée avait presque l'impression d'être une petite fille en totale admiration devant son papa.

Je souriais à cet être qui avait l’air si innocent dans ses moindres paroles. Son visage était illuminé et avait des traits qui reflétaient parfaitement sa douceur. Mon sourire resta accroché à mon visage à l’entente de ses paroles qui étaient une totale vérité. « Tout à fait. D’ailleurs je ne peux être que comblé avec la bibliothèque très bien fournie de la villa » il m’était déjà arrivé d’y passer quelques heures à regarder les nombreux livres qui s’y trouvaient ou tout simplement passer prendre un bouquin afin de le lire dans une autre pièce. Oui, il n’y avait pas à dire, la bibliothèque était un lieu que j’affectionnais tout particulièrement et rien ne pouvait me faire plus plaisir qu’un livre dans mes mains. Bien évidemment, je ne comptais pas me marier avec un livre, je devais par conséquent apprendre à redescendre sur terre et à me consacrer d’avantage au jeu qui se trouvait être très intéressant de temps à autres. Même si pour le moment il ne se passait pas grand-chose mise à part les cris hystérique de tous ces jeunots, ce ne serait tardé.