WITH LIZZIE

Le réveil était toujours dur et nous n’avions pas toujours les yeux en face des trous, notamment aujourd’hui. Je m’étais levé ce matin et avait tout d’abord faillit tomber et me prendre le mur de ma propre chambre. J’espérais que le reste de ma journée se passerait mieux, surement quand j’aurais pris mon café. Je me dirigeais vers la cuisine, puis vers la cafetière, réussissant du premier coup à m’en préparer un. Apparemment le sinistros c’était dissipé. Parfait ! J’avais pris deux croissants dans ma main, mon café brulant dans l’autre avant prendre la direction de la salle à manger. Je m’étais alors retourné avant de me reculer pris de surprise en voyant une candidate entrer. J’avais bien faillit le renverser sur elle, mais enfin de compte ça avait été mon t-shirt qui avait prit. « Ha putain c’est chaud ! » ce n’était pas dans mes habitudes de dire des insultes, mais cette fois-ci, ça m’avait échappé.

« Putain, j'ai la dalle en mode violent ! » ce fut le premier truc que je dis distinctement avant de me lever. Ouais, parce que sinon le matin je grogne ou je m'exprime pas monosyllabes. j'ai jamais été du matin. Et non, je suis pas une pile électrique H24, même Dieu a le droit de se reposer tavu. Bon un café s'imposait, pour débuter la journée dans la bonne humeur. j'me suis donc dirigée vers la cuisine, étouffant un baillement de ma main. Au moment d'entrer dans la cuisine AAAH ATTAQUE AU CAFE AU SECOURS ! Omg j'avais esquivé, heureusement sinon j'aurais hurlé. Bon là c'était ce pauvre Elias qui hurlait. J'ai ouvert de grands yeux et j'me suis précipitée pour prendre des serviettes. « Ouh merde merde merde ! » Putain elles étaient ou ces serviettes ? Je courrais partout dans la cuisine comme Coquecigrue. Ben quoi le hibou de Ron dans Harry Potter, s'pèce d'inculte. Bref, je les avait enfin trouvées alleluia mes frères ! « Bouge paaaaas, super Lizzie à la rescousse ! »

Une grosse tâche sur mon t-shirt, je sentais ce liquide marron ou plutôt noir, me brûler le torse. Ça aurait put être Lizzie la victime, mais j’avais préféré me prendre ma boisson chaude pour sauver la candidate d’un tel désastre. A présent, elle prit la décision de venir à ma rescousse ce qui me fit sourire, oubliant presque le liquide brûlant qui se trouvait sur moi. Je la regardais courir un peu partout à la recherche d’une serviette ou bien d’un torchon, tandis que moi, au lieu de l’aider dans ses recherches, je préférais déposer loin de moi ma tasse de café qui était à présent mise en quarantaine et dite « dangereuse » je souriais la voyant revenir vers moi et m’empara de la serviette qu’elle avait enfin trouvée. « Merci super Lizzie ! » je m’essuyais en tamponnant la serviette sur mon t-shirt, mais une bonne tournée de ma chaine serait sans doute plus efficace. « Tu m’as sauvé la vie, je crois que je vais devoir te rendre l’appareil » le chiffon dans ma main, je le regardais prendre la même couleur que la tâche.

Le pauvre Elias... par ma faute, il devait être ébouillanté. Bon il avait pas l'air à l'agonie, mais je connais mes mecs. Ils disent rien, ils montrent rien, mais en fait c'est des grosses chochottes. Je m'empressai de passer un chiffon au chef des Abelia. Heureusement que nous étions seuls dans la cuisine, les gens de mon équipe auraient pu prendre ça comme une tentative de meurtre et j'aurais été lynchée sur la place publique... Bon, ok, quand même pas, mais j'aime pas me faire mal voir.. Sauf quand j'suis vraiment énervée, là j'en ai rien à foutre de rien, mais c'est un autre sujet. J'éclatai de rire quand il me remercia. Ok la situation avait rien de drôle, mais c'était un des premiers à m'appeler Super Lizzie.. Enfin un qui reconnaît mes talents, ça fait plaisir ! M'adossant au plan de travail, je posai sa tasse dans l'évier, genre comme si c'était la bombe atomique. Ouais cette tasse devait être piégée, on savait jamais. « Offre moi de la bouffe, et on est quittes. » Ben oui, tant que j'suis nourrie moi, j'suis pas bien difficile.

D’une part, je ne lui devais rien, car je l’avais sauvée en me prenant le café à sa place, mais d’une autre part, c’était un peu de ma faute si cet accident c’était produit. C’était donc tout à fait normal de lui proposer si elle désirait quelque chose en échange. Une chance, elle n’était pas difficile. Les femmes qui ne se prennent pas la tête, il n’y avait rien de mieux. Je regardais autour de moi et ne tardai pas à me diriger vers un placard afin d’y sortir de la brioche, un pot de Nutella et un paquet de bonbons. Je pris le temps de tartiner deux tranches de brioches à l’aide du couteau à beurre espérant qu’elle ne faisait pas parti de l’une de ses rares personnes n’aimant pas le chocolat. Pour finir, j’y planta une Tagada et deux, trois autres bonbons, les enfonçant dans la chocolat, admirant par la suite, la magnifique présentation. Si je devais la remercier, autant lui donner quelque chose de présentable. Rapide et efficace en plus de cela. « Et voilà, j’espère que ça t’iras » c’est vrai que ça avait l’air appétissant, plus qu’à espéré que le goût était à la hauteur de ses attentes. En attendant, je m’occupais de ranger ce que j’avais sorti.