WITH CLEVELAND

Voilà un endroit où je me sentais à l’aise. J’étais ravis de voir une bibliothèque aussi grande. Le choix était large et je ne savais où donner de la tête. Je mis d’ailleurs quelques temps avant d’opter pour un roman policier qui m’avait l’air intéressant. Du moins, le résumé m’avait fait apprécié l’histoire. J’espérais que cette œuvre soit au-delà de mes espérances. Le livre à la main, je n’attendis pas plus longtemps avant de m’installer à une table pour pouvoir le commencer. C’est donc dans un silence absolu que je commença ma lecture, mais je ne pus en lire plus, à cause de l’arrivée d’un candidat. Ma tête s’était relevé en direction d’un jeune homme et un sourire vint s’esquiver sur mes lèvres. « Salut » dis-je en tant que candidat très poli. Je marquais ma page à l’aide de mon doigt, pour ne pas la perdre. Même si je n’avais eu le temps de lire que trois malheureuses pages, c’était déjà trois pages. « Sa va ? » continuais-je sur ma lancée, juste pour faire la conversation. L’homme en face de moi avait un style bien à lui qui reflétait un côté sombre et rebelle. Encore un anarchiste ? Sûrement, mais peut-être pas tant que ça, car il me semble ne pas l’avoir trop entendu depuis notre entrée.

En ce début de soirée, je n'avais envie que d'une seule et unique chose, d'un bon bouquin. Et oui malgré mon look, mes manies, j'étais une personne assez cultivée qui adorait lire. En plus, je n'avais pas encore visité la bibliothèque, chose surprenante pour un fan de livre comme moi. Après avoir marché un petit moment dans une maison puis l'autre, j'arrivais enfin la bibliothèque. Je poussais la porte et fut totalement subjugué par la beauté du lieu mais quel ne fut pas ma surprise de voir qu'une personne était déjà installé sur les fauteuils en cuir marron de la bibliothèque. L'inconnu m'adressa un salut puis me demandant si cela allait. Je lui adressais un sourire et lui dit avant de me diriger vers les étagères pour me choisir ma lecture de la soirée :

Salut. Je vais très bien et toi ? Au faites je ne crois pas que l'on c'est présenté : je m'appelle Cleveland et toi ?

L'homme assis en face de moi avait l'air d'être dans mes âges et cela me plaisait grandement. En effet il n'y avait rien de mieux que d'être face à un homme, qui devait avoir une expérience similaire à la mienne. Et j'espérais au fond de moi, que cette conversation allait être riche et fort intéressante.

Apparemment, Cleveland, vu que c’était son prénom, n’était pas venu en tant que simple visiteur dans la bibliothèque, mais bien pour y trouver de quoi lire. Cela me ravissait de voir que je n’étais pas le seul à aimer lire et trouver de l’occupations dans ses nombreux libres. « Sa va super. Moi c’est Elias » Je me levais sans plus attendre, déposant mon libre sur le fauteuil en cuire afin de lui serrer la main pour me présenter. Je m’assaillais juste après, me demandant ce qu’il allait choisir, le choix était tellement énorme que même l’aventure entière nous permettrait pas de tous les lire. « Tu sais ce que tu vas choisir ou pas ? » je regardais le jeune homme devant cette gigantesque bibliothèque. Il devait lui aussi méditer très longuement sur le choix qu’il devait faire. Au moins, si le choix avait été plus restreint, nous aurions mis moins de temps à prendre un bouquin pour le lire, mais hélas, ce n’était pas le cas. D’une autre part, je trouvais ça plus intéressant d’avoir un choix plus diversifié.

L'homme se présentas. Il se nommait Elias, j'avais entendu ce nom lors du premier prime. C'était le chef de l'une des équipe mais je ne savais plus laquelle. Il me tendis la main que je saisis fermement. Puis après m'avoir dit qu'il allait bien me demanda si je savais ce que j'allais choisir comme lecture. Sincèrement, le choix était tellement vaste que je ne savais as moi-mee quoi chosiir. Quand tout d'un coups mes yeux furent attirés par un Jules Verne qui trainait au sommet d'une des étagères , le saisissant je répondis à Elias :

Pour ce soir, je crois que je vais partir sur un classique. Cette réédition d tour du monde en 80 jours me semblent la plus approprié à satisfaire mon plaisir. Mais au faite j'ai entendu dire que tu étais chef d'équipe. Ce rôle n'est-il pas trop difficile à assumer ?

J'avais moi-même proposer d'être chef de mon équipe mais la plouf de Lizzie c'était tourner sur Gabriel. Et sincèrement cela était était mieux comme ça. Être chef d'équipe c'était un peu trop de responsabilités pour mes frêles épaules et je me demandais vraiment comment cet homme en face de moi pouvait réussir à garder son calme face à cette montagne de travail.

« Très bon choix » Les Jules Vernes étaient tours excellents et je les avais d’ailleurs eu l’occasion de les lire et de les relire et c’était bon à savoir qu’ils étaient présents dans cette bibliothèque au cas où l’envie me viendrait de les lire une énième fois. Je ne savais pas si à présent nous allions lire chacun que notre côté ou bien engager la conversation ou encore essayer de faire les deux en même temps, mais cela me paraissait compliqué. Continuer la conversation me semblait être un choix plus favorable, on aura l’occasion de lire à un autre moment dans la journée ou encore juste avant d’aller rejoindre le pays des rêves. Alors que peut-être, nous aurions pas l’occasion de se parler une nouvelle fois d’ici quelques jours. Il en vint à parler de mes responsabilités et je l’écoutais attentivement, le regardant dans les yeux, par pure politesse. « Pour le moment ça va, pas trop de choix à faire. J’aime bien avoir des responsabilité et encore plus dans un jeu comme celui-ci. Je pense que ça peut rendre mon aventure plus attrayante » répondis-je en toute sincérité. « ça ne t’aurais pas plus de l’être ? » n’importe qui aimerait posséder un tel pouvoir, mais il fallait parfois en payer les conséquences, prendre les décisions et peut-être par la suite, subir la colère de tes coéquipiers suite à certains mauvais choix qui ne raviseraient pas tout le monde, mais c’était le jeu.

Cet homme était très intelligent, très cultivé et j'aimais cela. Il me dit que j'avais un très bon choix, on partageait les même goût ce qui était un point très positif. Ce que j'ai aimé chez lui c'est qu'il aurait put retourner à son livre et non il me répondit avec un sourire et me demanda même si je n'aurais pas aimer être chef de mon équipe Car pour lui ses responsabilités lui plaisent et le rendait fier. Je lui répondis :

J'aurais bien évidemment aimé être des de mon équipe. Mais le destin en a décider autrement et sincèrement je suis heureux d'avoir Gabriel comme chef et je suis aussi fier des choix qu'il a pour l'instant fait pour le le bien de son équipe. Je pense que tu feras toi aussi , un excellent chef mais nous verrons cela par la suite. J'ai entendu dire que tu étais gynécologue c'est vrai ? Tu dois donc être riche ? Pourquoi est tu venus ici alors, parmi des gens qui sont pour la plupart bien plus jeune que toi ?

Je m'entendais bien avec lui. C'était un homme qui semblait partager les même opinions que moi et cela était fortement agréable. Enfin, un vrai amis dans cet maison, enfin une personne sur qui compter. Et bien évidemment un nom de moins sur ma liste des prétendant à ma nomination.

Le destin pouvait changer bien des choses, notamment celui des candidats. Clev ne s’en portait pas plus mal de ne pas être le chef de son équipe et en même temps il n’avait à se préoccuper seulement de son aventure et pas à celle de tout son groupe. Si tout le monde était ravi d’avoir Gabriel en tant que chef c’était suffisant. J’avais été nominé à l’unanimité par mon équipe et tant mieux, car je n’aurais pas voulu que ça créer des tentions inutilement juste pour désigner un chef. Au pire, si quelqu’un d’autre se serait désigné, je lui aurais donné ma place pour éviter de m’embrouiller avec. Même si je lui aurais expliquer calmement qu’elles étaient les nombreuses responsabilités. Enfin, je n’avais pas eu à avoir ce problème. « Oui c’est vrai » répondis-je à la question du candidat. La question de l’argents revenait la plupart du temps, mais nous n’étions pas forcément tous obligé d’être là pour ça. Personnellement, c’est vrai que je n’en avais pas besoin. Ça restait un plus. « Et bien j’ai toujours rêvé de trouver mon idéale amoureuse » dis-je en souriant. « Disons que l’argent est un petit plus derrière, mais je ne me battrais pas pour ça » en dehors du jeu je ne manquais de rien mise à part d’une conjointe. J’avais déjà des buts bien fixés pour ce jeu et j’allais m’y tenir. « Tu es un de ces jeunes ayant à tout prix besoin d’argents ? » lui demandais-je après avoir fait le raisonnement dans ma tête.

Le calme et la sérénité que dégageait cet homme me plaisait énormément. J'aimais sa sincérité , ainsi que sa maturité, si rare chez les autres candidats. Après une bref série de regard, il m'avoua venir ici pour tenter de trouver l'amour, ce qui me fit légèrement sourire :

Toi, avoir besoin de trouver l'amour. Laisse-moi rire, tu es très beau, tu as un métier qui attire toutes les femmes. Tu dois avoir je ne sais combien de femmes à tes pieds et tu viens d'emmerder ici avec des jeunots dans l'unique de trouver la femme idéale. Sincèrement à ta place, je n'aurais pas fait ce choix là. Mais, bon malgré tous jt'aime bien quand même.

Il avoua quand même par la suite, que gagner de l'argent ne lui ferais pas de mal. Et me demanda ensuite si j'étais un de ces jeunes qui avaient à tous pris besoin d'argent. Là un fou rire incontrôlable me pris et entre deux éclats j'eus réussis à dire :

Vu ma cagnotte, qui est la plus faible de la maison pour le moment, je ne suis pas prêt de gagner beaucoup d'argent. Ensuite pour ce qui est de mes motivations : sache tout d'abord, qu'en tant que doyen de la maison. Et oui Elias, je suis plus vieux que toi, t'as vu comme je suis bien conservé. Je ne fais pas partis de ces jeunes et ensuite non, je n'ai pas besoin d'argent, j'ai déjà de quoi vivre décemment. Je suis venus ici uniquement pour devenir populaire, célèbre, en effet les personnages comme moi ça attire toujours la sympathie des téléspectateurs. Tu ne crois pas ?

Je rigolais de nouveau. Attendant avec une impatience non dissimulé sa réponse ainsi que la suite de la discussion qui promettait d'être fort riche en émotion.

Je ne pus m’empêcher rigoler suite à ses hypothèses sur moi. Si seulement il savait que c’était un peu tout le contraire. Peut-être que je plaisais aux filles, mais je ne devais pas bien m’en rendre compte, leur apportant pas grand intérêt. « Si je n’aurais pas fait ce choix là, je ne me serais consacré aucun moment à ma vie sentimentale je crois bien » un énième rire sorti de ma bouche, sachant très bien que dans ma vie, à part le boulot et les soirées tranquilles chez moi avec deux, trois potes, je n’avais pas grand-chose. Voilà à quoi rimait ma vie, mais je ne m’en portais pas plus mal. Je me ferais presque appelé « no life » par les jeunes moi. Je regardais Cleveland et fus choqué en apprenant qu’il était plus âgé. Et moi qui pensais être le plus vieux, je fus rassuré. « Non ? C’est vrai ? T’as quel âge ? » n’importe quel âge, il ne les faisait pas du tout partant du principe que je lui avais donné moins que moi. Le candidat était parti dans un fou rire incontrôlable, je venais même à m’inquiéter s’il n’allait pas s’étouffer, mais au final je partis aussi en éclat de rire, me calmant en même temps que lui.
La célébrité, voilà ce qu’il recherchait à tout prix et cette célébrité engendra par la suite la richesse et j’en passe. Les gens qui nous aime, qui s’intéresse soudainement à notre vie. Une vie très peu pour moi, mais si cela allait le combler pour son futur, pourquoi pas. « à quoi ça va te servir d’être célèbre ? D’être considéré comme un people ? » Car après tout, les gens sortant d’une téléréalité, à part se lancer dans une carrière musicale -et dieu seul sait qu’il vaut mieux éviter-, ou devenir un people, je ne voyais pas d’autres voix possible, mais peut-être avait-il d’autres projets et dans ces là, je me ferais une joie de les écouter.