Samedi 12 Mai : 15h00 With Lizzie

C'était un après-midi, comme je les aimais. Il faisait beau, la maison était plutôt calme et moi je pouvais tranquillement me relaxer, installé sur mon matelas gonflable au centre de la piscine. Je somnolais, évacuant ainsi le stress d'hier soir, les questions, la mystérieuse salle des indices, puis Ocyllie, Beau et enfin moi, sauvé par le public. En plus, cette semaine, je n'étais pas nominable ce qui ainsi me permettais de rester deux semaines supplémentaire dans la maison. Tout était plus que parfait, j'étais aux anges. Il manquait juste une petite coupe de martinis rosé pour parfaire, ce tableau déjà idyllique. Quand tous d'un cou, un bruit sourd se fit entendre dans la piscine, puis une énorme secousse, suivis d'une vague me renversa de mon matelas. Je ne savais pas qui avait fait cela, mais il allait le payer, chère, très chère. Je sortais de la tête, de l'eau et mi-énervé mi-amusé dit :

Mais putain, c'est qui le con qui a osé me renverser ? C'est qui, qui ?

Autour de moi, personne, juste une ombre furtive au fond de la piscine. Quand celle-ci remontrais pour reprendre son souffle, elle allait gouter à ma vengeance.

Il faisait beau, mais j'savais pas quoi faire. « M'ennuuuuuuuuuuie... » râlais-je, affalée sur mon lit rouge. Ben Lizzie, fais un truc ? Entendis-je dans ma petite tête. Ah oui, pas con comme idée. Tiens si j'allais à la piscine ? A part pour la soirée, j'y avais encore jamais mis les pieds. Moi qui était le sosie parfaite de la petite sirène... Sans les cheveux qui font mal aux yeux quand tu les regardes. Et sans les coquillages sur les eins. Breef, je me changeai rapidement, enfilant un maillot de bain noir, tout simple. J'allais pas me faire chier non plus. Je pris ma serviette, un grand truc avec la langue des rolling stones dessus tu peux pas test, et hop, direction la piscine. Au bord de l'eau, je déposai ma serviette, et que vois-je ? Cleve en mode tranquille sur un matelas au milieu de l'eau. Il m'avait pas vue. OK JE PASSE EN MODE SOURNOIS OGGY ET LES CAFARDS TOUSSA ! M'incrustant dans l'eau en mode silencieux (oui comme un portable, taggle), je passai sous le matelas de Cleve et hop NAUFRAGE TITANIC ! Han j'suis trop douée. Mais si je riais dans l'eau je me noyais, pas super malin tout ça. Bref au bout d'un moment il a bien fallu respirer. Je sortis de l'eau en mode grosse patate (cherche pas c'est indescriptible) « Kikoooooo ! » fis-je à mon petit Cleve. Il oserait pas me taper, hein, hein ?

Mon attente ne fus pas très longue. Je vis rapidement la tête de Lizzie sortir de l'eau. Sa bouille, tellement attendrissante et légèrement rougis par le soleil, me fis réfléchir sur la sentence adéquate. Ainsi, en mode missile sous marin, je nageais à toute vitesse en direction de Lizzie. Et sans qu'elle n'est eu le temps de dire ouf, commençait à la chatouiller. Je ne voulais pas qu'elle se noie, juste qu'elle apprenne que je n'appréciais pas être réveillé pendant ma sieste. Pendant ma punition je lui dis :

C'est drôle nan ? Arrête de gesticuler , tu vas couler !

J'étais fier de ma petite punition, digne d'un gamin de Cp attardé. Une punition à la hauteur de ce qu'elle m'avais fait subir. Au fond , je l'aimais bien ma daimette ( un daim au féminin), mais bon la elle était aller trop loin. Ma vengeance ne faisait donc que commencer.

En moins de deux, Cleve plongea. Oh non, si il me coulait j'allais mourir... Ou pas, bon, je savais qu'il serait pas assez con pour me laisser mourir pour de vrai, il m'aimait trop, héhé, mais j'étais parano. Faut faire avec. Et là, LES CHATOUILLES OMG ! Franchement, j'ai pas de défauts. (Oui je suis parfaite, ta gueule et laisse moi continuer). Mais j'suis hyper méga giga chatouilleuse de la mort en mode violent... Presque personne le sait, d'ailleurs. Parce qu'on dirait pas, mais c'est une putain de faiblesse ! Ben oui, tu peux pas être respectée si il suffit de te chatouiller pour que tu te calmes, logique Monique... « NAAAAN PITIEEEEE ! » j'étais en train de me débattre dans tous les sens, jusqu'à presque couler.. Merci Cleve, gné ! Alors qu'il arrêtai, je le regardai, les sourcils froncées, super fâchée (bon je l'étais pas, mais je joue super bien). « Pff, espèce de tyran ! Tu veux me tuer ou quoi ? »