Deuxième jour dans la villa et après avoir pas mal cherché mon binôme, je m'étais décidée à m'accorder enfin un peu de repos, seule avec quelques bouquins. Effectivement, j'avais découvert la veille que la villa possédait une bibliothèque, à mon grand bonheur d'ailleurs, car tout le monde sait que les livres et moi, c'est une vraie histoire d'amour. Arrivée dans cette bibliothèque, je me mis à chercher un livre que je pourrais avoir envie de lire, ou encore un de mes livres préférés peut-être. Quoi qu'il en soit, il semble que la production ait pensé à moi très fort car la bibliothèque était très fournie de littérature française, du Balzac, La Fontaine, Rabelais, Zola, Sand, Maupassant.. Bref des classiques que je ne connaissais que trop bien. Mais mon oeil fût attiré par une couverture bleue claire, un livre australien de toute évidence et qui m'avait l'air bien intéressant. Du moins, c'est ce que je pensais mais une fois les vingt premières pages passées, j'avais plus envie de sauter par la fenêtre que de continuer cette horreur. C'est alors que j'entendis un cri de désespoir, à priori, mon livre n'était pas le seul à être une catastrophe ambulante. « Bienvenue au club ! » dis-je en souriant. Puis je me levai pour aller replacer le livre à sa place et voir si j'en trouvais un autre, un peu mieux, le jeune homme se leva à son tour et replaça le livre, juste à côté de celui que je venais de replacer. « Le même auteur, tout s'explique ! au fait, moi c'est Noraline, enfin Nora ! »