Qu’il était bon d’être dehors par cette chaleur, dans cette forêt. Beau se baladait donc dans la forêt, jusqu’à voir le cours d’eau qu’il se mit alors à longer. La rivière était reposante, bruyante comme il fallait, ni plus ni moins. Le garçon était en bermuda et en chemise, ses tennis en toile prenaient l’eau à mesure qu’il marchait dans les flaques d’eau que provoquait la rivière. Finalement, il les retira et s’installa sur l’un des rochers. Il se mit alors à faire quelques ricochets avec les cailloux qu’il trouvait à côté de lui. L’eau était surement bonne et bien différente de la piscine. La rivière ne devait pas être profonde mais le courant était assez important. Bon et bien, allons-y. Beau retira donc sa chemise pour se retrouver en bermuda. Il glissa ensuite sur le lit de la rivière et s’y allongea. L’eau glissait sur son dos et ses bras, au gré du courant. On aurait dit un jacuzzi mais naturel. Là où il était, l’eau n’était qu’aux environs de trente centimètres de profondeur, trois fois rien. Mais ça suffisait. Le garçon était donc allongé dans la rivière, les yeux fermés. Il n’en fallait pas plus à Beau pour oublier l’espace d’un instant qu’il était dans un jeu télévisé.

Il faisait tellement beau et chaud aujourd'hui que je n'avais qu'une seule et unique envie, celle de me balader en plein coeur de la forêt pour profiter de la fraîcheur que pouvait apporter l'ombre des arbres ainsi que la rivière qui se trouvait à proximité. Au milieu de la flore, j'étais dans mon élément. Je ne pouvais m'empêcher de repenser à mon enfance. Plus jeune, j'avais passé de longues après-midi à jouer avec mes grands frères en plein coeur d'une forêt qui se trouvait tout près de chez moi. Justement, il faudrait peut-être que je retourne dans mon pays natal pour aller voir ma famille une fois que je me retrouverais à l'extérieur de cette somptueuse villa. A ce moment précis, je ne pouvais m'empêcher de me demande ce pouvait bien penser ma famille de mon choix de participer à une telle émission, à mon parcours. A force de marcher, je finissais par me retrouver au bords du cours d'eau. Je marchais le long de la rivière en me laissant bercer par le bruit du courant ainsi que par le chant des oiseaux. Je fermais les yeux un très court instant comme pour profiter à fond de ce moment présent. Lorsque mes paupières s'ouvraient, mon regard se posait sur la silhouette d'une homme allongé dans l'eau. Je m'approchais à pas de loups. Beau. Je ne mettais pas bien longtemps à le reconnaître. Je m'installais sur les galets, au bord, non loin de lui. « Je n'ai pas de conseil à te donner, mais à ta place je ne resterai pas bien longtemps là, dans cette position. On ne sait jamais, une folle ou un fou pourrait passer par là et te sauter dessus pour te violer. » Euh ... ouai ou pas. J'haussais les épaules l'air de rien.

Toujours allongé sur le lit de la rivière, c’était intéressant, agréable, décontractant. L’eau s’infiltrait à tout prix sous son dos afin de glisser et de continuer son chemin, le courant aurait presque entrainé Beau mais à cet endroit, il restait assez faible. Le garçon n’avait nullement l’intention de quitter cette place, pas maintenant du moins, peut-être plus part, peut-être jamais. Mais évidemment, malgré le fait que Beau eut l’impression d’être dans une forêt, il n’était que dans une émission de téléréalité et d’autres concurrents étaient toujours là, guettant son moindre faux pas, guettant un moment en solitaire qu’ils viendraient piétiner sans s’en soucier. Beau pu voir qu’il s’agissait de Cassiopée, il ne l’appréciait pas, par principe. Elle ouvrit la bouche et il écouta ce qu’elle avait à dire. Finalement, le jeune homme esquissa un sourire. « Je sais bien que tu n’es pas saine d’esprit. » Commença-t-il, oui, il pensait bien que ce serait elle la folle. Quoique, il n’y avait presque que de ça ici. Il reprit. « Viens donc abuser de moi, ma jolie. » Evidemment qu’elle n’en ferait rien. Remarquez, elle avait de drôle d’idée cette demoiselle. Il la regarda un instant, affichant un sourire satisfait. Devait-il tout de suite être désagréable pour la faire fuir ou devait-il attendre encore un peu et la lasser de sa présence. Attendons encore un peu.

« Sans façon. T'es peut-être mignon, mais les mecs prétentieux ce n'est pas vraiment ma tasse de thé. » Remarquez, un petit peu quand même, mais seulement en soirée, pour un soir et puis de toute façon on était en train de parler de Beau là, c'était juste inimaginable. Enfin, personne ne pouvait le changer donc autant faire avec. Mes bras venaient se croiser sous ma poitrine. Le fait qu'il vienne dire que je n'étais pas saine d'esprit avait eu le don de me vexer, mais bon il faut avouer qu'il en fallait bien peu pour me faire prendre la mouche. Je l'observais du coin de l'oeil. C'était bien dommage qu'il soit si con parce que mine de rien il était plutôt bien fait et pas du tout désagréable à regarder. Je poussais un soupir comme pour montrer mon agacement à son égard. Je ne savais pas vraiment pourquoi, mais je partageais l'avis des autres candidats à son sujet et pourtant je ne le connaissais pas plus que ça. Mon dieu, était-je en train de devenir un mouton ? Non. Non. Non. Il en était hors de question. Il fallait que je me fasse ma propre opinion. Mes doigts venaient glisser dans l'eau froide de la rivière. Un petit frisson venait me parcourir l'échine à ce choc thermique. Au bout de quelques minutes de silence, je ne pouvais m'empêche de lui lancer quelques gouttes d'eau dessus. « Oups, j'ai pas fait exprès. » Ou pas. Oui, j'étais tout le temps en train d'embêter quelqu'un et cet après-midi ma victime serait Beau. Dommage pour lui, il n'avait pas l'air de m'apprécier. Je ne savais pas vraiment pourquoi, mais j'avais dans l'idée qu'on allait tous deux être déçus.

Qu’est-ce qu’il ne fallait pas entendre ! Beau, un mec prétentieux ? Et puis quoi encore. Il était beau, bien bâti et avait tout ce qu’il fallait, c’était un fait. Il le savait et ne prétendait pas le contraire. Evidemment, il ne se la jouait pas faux modeste à faire comme s’il était laid pour qu’on le rassure. Il n’avait pas besoin d’être rassuré, jamais, il savait ce qu’il valait. Bref, si personne ne pouvait comprendre qu’il était trop honnête pour faire le faux modeste, tant pis pour eux. « Tant mieux, les filles refaites ce n’est pas vraiment ma tasse de thé non plus. » Il parlait de ses seins qu’il pouvait mieux voir grâce à la position qu’elle avait prise. Non franchement, ils n’avaient pas l’air vrai, remarquez, il ne les avait pas vu sans vêtement, ni toucher, mais tout de même, ils paraissaient faux. Beau ferma alors les yeux, elle n’avait qu’à partir si elle le souhaitait, ça ne le dérangerait pas du tout. Mais non, à la place, il reçut quelques gouttes d’eau sur lui et il entendit par la suite Cassiopée lui dire qu’elle n’avait pas fait exprès. Bien sur. Beau rouvrit donc les yeux à contrecœur non sans un soupire, avant de lui lancer à son tour de l’eau, en faite, une bonne poignée. « Oups, c’est parti tout seul. » Reprit-il alors, imitant la voix aigue et insupportable de la demoiselle – bon, il en rajouta un peu également.

Comment ça les filles refaites ? Instinctivement, je regardais derrière moi. Personne. Il était sérieux là ? Il parlait de moi ? Mes yeux venaient se poser sur ma poitrine, puis sur mes jambes. C'était une blague non ? J'haussais les épaules. « Parce que t'as cru que je n'avais que ça à faire passer sur le billard pour finir par ressembler à un travelo. » Cleveland si tu es devant ton écran de télévision, je te salue. Je faisais mine que sa remarque n'avait pas le moindre effet sur moi, mais elle ne faisait que me donner encore plus de complexe. Ce n'était un secret pour personne, depuis que je me trouvais dans cette maison je ne pouvais m'empêcher de me comparer aux autres candidates. L'une avait de plus gros seins. L'autre avait des jambes encore plus fines que les miennes. Une nouvelle avait de plus beaux yeux que moi. Non vraiment je n'étais pas aussi de moi que je voulais le faire croire. De l'eau froide, glaciale même, venait me sortir de mes pensées. Je rêve où il était en train de me refaire là ? Je donnais un coup de pied dans l'eau pour qu'une vague vienne le submerger. « Oh pardon. Décidément, je suis vraiment maladroite aujourd'hui. » Je lui jetais un regard noir. Mais quel con ce type. Hors de question que je quitte cet endroit, cela allait bien trop plaisir et ça, je ne le voulais pas.

Lorsque Cassiopée s’était retournée, Beau s’était mit à sourire, évidemment qu’il parlait d’elle, qui d’autre ? La jeune femme, plutôt vive, lui répondit qu’elle n’était pas passé par le billard parce qu’elle ne voulait pas ressembler à un travelo. Beau se mit franchement à rire, elle lui tendait des perches sans s’en rendre compte. « Justement, ta ressemblance avec un travesti est assez flagrante, je me disais donc que ce n’était pas Mère Nature qui s’était acharnée sur ton berceau. » Fier de lui, il poursuivit. « Mais apparemment si. » Toujours allongé dans la rivière, le garçon avait tourné sa tête vers la demoiselle afin de mieux la regarder, il continua donc dans les compliments. « Même ton nez a l’air refait. Et pas dans le bon sens. » Non, pas bien refait mais mal refait, justement. Bref, Beau s’arrêta la. Le pire tenait sans doute du fait qu’elle était très agréable à regarder – surtout sa poitrine, avouons le- mais tant qu’elle n’en savait rien, Beau pourrait se permettre de la critiquer. Après tout, il critiquait Lizzie, autant le faire avec le binôme, ils feraient au moins la paire pour une chose. Finalement, après son imitation plutôt très bien réussie de la demoiselle – en toute modestie, évidemment – Cassiopée donna un coup dans l’eau, ce qui eu pour effet de faire passer de l’eau sur Beau, façon vague, tout ça, bref. Cassiopée « s’excusa », précisant qu’elle était maladroite ce jour-là, un regard noir en prime. Beau affichait un sourire amusé. « Tu sais que moi, je suis déjà mouillé, hein ? » Et oui, puisqu’il était dans l’eau, finalement, ça ne lui faisait pas grand-chose. « Remarque, à force de me regarder de haut en bas, tu dois l’être aussi. » Il se mit finalement à rire. D’accord, la blague était faite et refaite mais c’était toujours aussi drôle, allez !

Mon nez ? Mais il avait quoi mon nez ? Instinctivement, l'une de mes mains venait se poser dessus. Il avait pourtant l'air pas trop mal. Je ne ressemblais pas Peggy, ni même à Cyrano. N'empêche qu'il avait osé insinuer que je ressemblais à un travestie et qu'en plus de ça j'étais moche. C'était juste une impression ou ce mec était une ordure. Déjà que je ne me sentais pas super bien dans ma peau, il fallait qu'il vienne en rajouter une couche. Oh si je pouvais je serais déjà en train de lui arracher les yeux pour lui verser de l'acide dans les orbites à ce fou. Oh ... quelle bonne idée. Il faudrait vite que je passe commande à Taziah. Deux bidon d'acide, vous pensez que ça suffira pour qu'il souffre ? Pleine de complexes, je ramenais mes jambes vers moi pour les encercler de mes jambes, un petit peu comme si je cherchais à me cacher. « En tout cas, je trouve ta mère très courageuse. Avoir un fils nain et ne pas l'abandonner, franchement je lui tire mon chapeau. » Ouai, bon c'était nul, mais je ne pouvais pas me laisser marcher sur les pieds par ce mec. Sinon ? Beh il n'était effectivement pas si bête que ça parce que il n'avait pas tort. Il était déjà mouillé et le fait que je le submerge d'eau m'avait pas grand intérêt. En revanche, ce qu'il ajoutait pas la suite ... ne m'étonnais même pas. Ma réponse ne tardait pas à se faire entendre. « Et d'après ce que je peux voir, t'as l'air d'avoir chopé la trique mon mignon. » Un sourire narquois plus tard. « Je doute que ce soit les arbres qui te font cet effet. » Machinalement, je passais l'une de mes mains dans mes cheveux pour les envoyer dans les airs style femme fatale. Ouai, bon d'accord, j'avais plutôt l'air stupide.

Lorsque Beau vit la main de Cassiopée se poser sur son nez, le garçon se mit à ricaner, touché ! Sérieusement, il n’aurait jamais cru que la demoiselle soit autant complexée que cela, c’était louche, très louche, si vous voulez son avis. Puis c’était étrange, paradoxal, d’un côté elle était complexer mais de l’autre, elle semblait plutôt bien dans sa peau, surement une façade. Au pire, Beau s’en fout. Enfin bref, la candidate se referma comme une huitre mais au sens propre puisque ses jambes se replièrent sur elles-mêmes. Après un moment de silence, la demoiselle reprit la parole. Evidemment, c’était donnant-donnant. La mère de Beau était apparemment courageuse de ne pas avoir abandonné son fils nain. Ouh, c’était méchant ça. Et pour sa mère, et pour les nains. Comme dirait l’autre : attaquer les mères, c’est petit. « Elle l’a peut-être fait. » Dit-il d’un ton neutre tout en la dardant du regard. Après tout, Cassiopée ne savait rien de sa vie familiale, d’ailleurs ces abrutis ne savaient de Beau que ce qu’ils voulaient bien montrer, que ce soit clair. Bref, Beau était mouillé, c’était un fait. Et pour Cassiopée ? A défaut de répondre, elle parla de l’entre-jambe du garçon qui était soi-disant en érection. Le bellâtre se mit à rire. « Cette jolie bosse, ma belle, c’est mon sexe au repos et dans l’eau froide, je te laisse imaginer l’ampleur qu’elle a en pleine action. » Ni les arbres, ni la poitrine de Cassiopée n’avait eu d’effet sur Beau. Après tout, le garçon était habitué à toucher les corps féminins sans avoir ne serait-ce qu’une petite réaction physique, alors les regarder, vous pensez bien. « Et arrête de me matter, tu vas me faire rougir. » Dit-il, ironique. « Viens plutôt toucher, au pire. » Après tout, elle avait la langue bien pendue mais n’agissait en rien. Ah si pardon, elle avait fait un bisou à Tommi, houlala.

Je ne pouvais m'empêcher de me sentir gênée. Il n'avait pas tort le petit Beau. Et si sa maman l'avait réellement abandonnée ? A l'instant présent, je n'en menais pas large. J'avais même envie de me cacher, mais je n'en faisais rien. Je restais là, sans rien ajouter de plus, tout en continuant de l'observer du coin de l'oeil. Après tout, ma mère avait eu la bonne idée de me faire des yeux pour que je puisse voir alors autant regarder les choses qui semblait être agréable, non ? Parce que oui, il était peut-être petit et méchant, mais il était plutôt pas mal physiquement. Enfin, je ne vais rien dire d'autre, et surtout pas à lui, sinon il va finir par de sentir pousser des ailes le petit poulet. A défaut de continuer à parler de sa personne, je préférais parler de tout autre chose. Son entre-jambe. Passionnant comme sujet non ? Ou pas. Non, mais sérieusement, il n'arrêtait jamais ? Même lorsqu'il parle de ses attributs, il se vante. Ce mec est un véritable mystère à lui tout seul. Il avait manqué d'affection étant plus jeune pour s'aimer comme ça ou bien ? « Remarque, j'ai toujours entendu dire que les nains étaient plutôt performants sur le plan sexuel. » J'haussais les épaules d'un air innocent, parce que ouai, je faisais plutôt bien la nana grave innocente en fait. Il continuait en affirmant que j'allais finir par le faire rougir. Si seulement. [...] Entrer dans son jeu ou rester à ma place. L'espace d'un instant, je ne savais pas quoi faire. Finalement, je me levais hésitante, laissant mes chaussures sur le bord, je marchais sur les galets qui se trouvaient dans l'eau avant de m'installer à ses côtés, allongée. « Je n'ose pas. J'ai bien trop peur que tu ai envie de moi par la suite. » Je fermais les yeux, sans me soucier de ce qu'il pouvait dire ou bien faire.

La réponse de Beau sur le sujet de l’abandon avait fait mouche auprès de Cassiopée qui pour une fois eu la présence d’esprit de fermer sa bouche. Amen. Le garçon en avait déjà marre de l’entendre parler… Non mais c’est vrai quoi, il ne lui avait rien demandé, il était tranquillement allongé dans la rivière et venait se faire insulter, mais non, quoiqu’il arrive c’était Beau qui était en tord. Bon, n’étant pas du genre à faire sa victime, Beau savait parfaitement se défendre et même attaquer. On se défend par l’attaque, disaient certains. Quoiqu’il en soit, la jeune brune continua sur le fait qu’il était un nain, elle prétendit même que l’on disait que les nains étaient performants au lit. Beau haussa un sourcil. « Ce doit être le seul point en commun qu’ils ont avec moi. » Assuré, sur de lui, un sourire amusé trônait sur son magnifique visage. Il renchérit ensuite. « Et les « on dit » c’est dépassé. J’suis sur que tu t’es déjà tapé Simplet. Qui se ressemble s’assemble, tout ça… » Elle ne devait pas avoir comprit, mais il disait qu’elle était simplette, sans doute trop idiote pour comprendre, allez savoir. Mais Beau n’avait pas encore finit. « Ah non pardon, tu dois être aussi immaculée que la Vierge Marie. » Un nain ou pas, elle devait être vierge, un homme avait-il déjà eu envie de poser une main sur elle ? Pour la bâillonner, peut-être. Finalement, Beau lui dit qu’elle n’avait qu’à venir toucher son entre-jambe, au lieu d’en parler. Contre toute attente, la belle jeune femme se rendit à côté de Beau et s’allongea à son tour. Elle lui dit alors qu’elle n’osait pas, qu’il aurait ensuite envie d’elle. Elle était douée, cette gamine. Enfin, presque. Beau semblait voir très clair dans son jeu d’allumeuse. Parce que c’est ce qu’elle faisait, elle allumait et ensuite, elle pleurait parce que tout allait trop vite. Comme pour Tommi. Parce que oui, le garçon avait raconté ce qu’il s’était passé entre eux dans le jacuzzi. Beau appréciait Tommi, c’était dommage qu’il se soit amouraché d’une fille comme elle. Enfin bon. Beau se pencha vers la demoiselle, elle avait les yeux fermés. « Aucun risque que je te saute dessus. Après tout, ce n’est pas moi qui avais des idées de viol en tête. » Il faisait référence à ce qu’elle avait dit plutôt. Et puis, finalement, la main de Beau frôla la poitrine de la jeune femme. « Quoique. » Il marqua une courte pause. « Allez, dégage. On sait bien que tu n’es même pas capable d’aller bien loin avec ton copain, alors bon. » Il se mit alors à rire avant de retirer sa main et de se rallonger. Les yeux fermés, il attendait à présent qu’elle se casse.