Ft. Elias


Un café. Cassiopée avait besoin d’un café et de toute urgence. Comme chaque matin, son premier réflexe était de descendre avaler ce liquide noir et fort pour donner un petit coup de fouet à sa journée. L’odeur lui rappelait sa maman ainsi que son enfance. Un sourire se dessinait sur les lèvres de la demoiselle. Sa maman. Elle lui manquait, mais ne montrait rien à personne. Elle était très proche d’elle-même si par moment les deux grâces ne partageaient par le même point de vue. Ses doigts venaient se heurter contre la lame d’un couteau. « Aie. » Machinalement, elle portait sa plaie à sa bouche pour essayer d’arrêter le saignement. La jeune femme regardait autour d’elle cherchant désespérément un bout d’essuie-tout avant de partir à la recherche d’une pharmacie. Son regard se posait sur un paquet de café un petit peu plus loin sur le plan de travail. Depuis le temps qu’elle le cherchait. Elle l’attrapait sans se soucier de ses doigts. Le contact de l’aluminium sur la plaie était désagréable. Une grimace prenait place sur le visage de Cassiopée avant que le paquet ne s’écrase sur le sol. « Merde. » lâchait-elle sans le vouloir. La porte s’ouvrait et là tout se passait si vite qu’elle faisait quelque chose de complètement stupide. Elle ne savait plus où se mettre. Elle avait envie de se cacher et que personne ne découvre qu’elle était l’auteur de cette bêtise. Ni une, ni deux la voilà qui se mettait à quatre pattes sur le sol, au milieu de l’arabica étalait sur le sol. Elle fermait les yeux, priant pour que la personne qui venait de rentrer ne la démasque pas.

Bon, j’opterais pour des pâtes. Il devait bien y en avoir dans le cellier. J’avais longuement cherché quoi me préparer pour ce déjeuner, mais à vrai dire, j’avais un la flemme de préparer un truc long. J’avais faim et mon ventre n’attendra pas encore longtemps. Je me dirigeais vers le dit cellier et ouvrait doucement la porte comme à mon habitude, ne sachant jamais si quelqu’un s’y trouvait derrière ou pas. Je marchais à l’intérieur, prudemment, avant de sentir quelque chose d’assez étrange en dessous mes pieds. Je fronçais les sourcils, intrigué par cette substance avant de descendre mon regard vers le sol apercevant alors, de la poudre qui devait peut-être être du sucre, mais vu l’odeur j’aurais plus dit du café. Qu’est-ce qui avait fait tomber ce paquet ? Aucune idée, mais je ne tardai pas à le deviner en voulant le ramasser. Je m’emparai du paquet et mon regard se déposa sur Cassioppée. Je ne pus m’empêcher de rire. « Drôle de posture pour prendre son café » son but était sûrement de réparer les dégâts de sa maladresse, mais c’était plutôt raté. Je me relevai, déposant le paquet sur une étagère et lui tendis ma main afin qu’elle la prenne pour s’aider à se relever. « J’espère que tu n’as pas exécuté la même chute que le paquet »

Raté. Sa tentative de jouer à cache-cache avec la personne qui venait de pénétrer dans le cellier venait de tomber à l’eau. Découverte comme Ben Laden dans sa planque – ouai sauf qu’elle on ne venait pas de la tuer et de soit disant jeter son corps à la mer [malheur à la personne qui oserait lui faire subir cela] – il ne lui restait plus qu’à avouer sa bêtise et crier sur tous les toits qu’elle n’était pas vraiment douée. Enfin, tout le monde avait déjà dû le remarquer ça. Elias lui tendait une main pour l’aider à se relever. Mécaniquement son regard azur se posait sur son doigt entaillé et plein de café. Tant pis, il ne s’en rendrait certainement pas compte avec le bordel qu’il y avait autour d’elle. Cassiopée attrapait la main du candidat, posait une autre sur une étagère qui se trouvait là et d’une petite impulsion sur ses jambes la voilà debout. « J’avais pas vu qu’il était déjà ouvert et il se trouvait un petit peu trop haut pour moi et du coup j’ai tout pris sur la tête. » se justifiait-elle par un petit mensonge alors qu’une petite grimace s’installait sur son visage de poupée. En l’aidant à se lever, il avait serrait sa main, ses doigts et surtout celui sur lequel se trouvait une plaie toute fraîche. D’un geste vif elle enlevait sa main de celle d’Elias pour passer les friponnes dans son dos. Elle regardait autour d’elle. « C’est quand même hyper beau ici tu ne trouves pas ? » demandait-elle d’un air innocent. Ses yeux finissaient par atterrir sur les mains du chef de l’équipe Abelia. Merde, du sang. « Tu devrais te laver les mains, t’as du café partout. » Tiens donc, la bonne excuse.

Je rigolais de sa maladresse, mais après tout ça pouvait arriver à tout le monde. Je ne me moquais pas, j’étais juste amusé de la façon dont elle me racontait cela et surtout de la façon dont elle avait réagit suite à ça. C’est tout naturellement que je me proposa pour la relever. Je n’allais pas laisser une demoiselle par terre en train d’essuyer le sol. Je pensais tout d’abord que les contacts humains n’étaient pas son genre, car même si elle avait acceptée mon aide, elle s’était vite détachée de mon emprise à croire que je lui avais fait mal à la main, mais je ne tardais p à comprendre que ce n’était pas moi l’hauteur de sa blessures. J’avais put apercevoir du sang sur la mienne et que je savais très bien que je n’m’étais pas coupé. Ses petites excuses et ses prétextes pour que je ne remarque rien étaient tombé à l’eau. Il lui en faudrait beaucoup plus pour réussir à me berner. « Ne change pas de sujet, tu devrais aller te désinfecter » j’allais chercher sa main qu’elle avait judicieusement cachée derrière son dos en regardant sa blessures. « Et mettre un pansement avec de te vider de ton sang » il y en faudrait du temps pour perdre tout son sang et il aura sans doute séché avant, mais vaut mieux prévenir que guérir comme on dit si bien.

Il n’y avait aucun doute la stratégie que Cassiopée adoptait pour détourner la conversation ne recevait pas le franc succès qu’elle aurait dû avoir. Elias venait de se rendre compte de la blessure que la belle essayait de dissimiler derrière son dos. Aller se désinfecter ? Mécaniquement, elle regardait sa main, sa plaie. Mettre un pansement avant qu’elle ne se vide de son sang ? Ses yeux clairs inquiets venaient se poser sur le candidat. Au final, elle haussait les épaules. « Ce n’est rien, je me suis juste taillée. Je ne risque pas de choper le tétanos ou un truc du style. » lâchait-elle d’un air un petit peu trop sûre d’elle. Elle attrapait un balai qui se trouvait là avant de commencer à rassembler le café qui se trouvait dans toute la pièce en un petit tas. Jour à marquer d’une pierre blanche, Cassiopée fait le ménage. Remarque, il fallait bien nettoyer avant que Taziah vienne à s’en rendre compte, sinon elle était foutue. « Dis tu sais où je peux trouver une pelle pour ramasser tout ça ? » Dans la maison depuis un petit peu plus d’une semaine et elle n’était même pas foutue de connaitre l’emplacement des objets. Quelle nouille, je vous jure.

Encore quelqu’un qui pensait que c’était rien. Enfin, si elle semait son sang sur tout ce qu’elle touchait dans le cellier, je n’étais pas sûr que ça nous amuserait bien longtemps de devoir nettoyer après son passage. « Vaut mieux prévenir que guérir » lui précisais-je. Un vrai sage je vous jure ! Si jamais je ne savais plus quoi faire de ma vie une fois arriver à la retraite, je savais en quoi je devais me reconvertir. So, je regardais autour de moi, cherchant au passage la balayette. Elle ne devait sûrement pas se trouver dans les parages. Cela faisait deux semaines environs que nous étions dans cette villa et ça ne m’étonnerait pas qu’elle ne soit pas ranger, car un candidat est oublié de la remettre à sa place une fois ses dégâts nettoyés. J’haussais alors les paroles lui faisant part de ma réponse négative. « Aucune idée, mais je sais où est la salle de bain si tu veux » lui dis-je en faisant référence asa blessure.